ESS : L’Entente perd 2 points sur les 18 possibles

Le président de l’Entente, Hassan Hammar, avait tablé sur 18 points d’ici la fin de la saison, en comptant le match d’avant-hier face au CSC, et il semble que le compte n’y sera pas. Le match nul enregistré face au CSC est en soi un bon résultat, mais l’Entente avait besoin de plus de points pour augmenter ses chances d’aller chercher une place sur le podium, et cela passait par une victoire que les Sétifiens n’ont pu réaliser. Ce sont deux points en moins par rapport aux prévisions, mais cela ne va pas les éliminer de la course pour autant, d’autant que les résultats de DRBT-JSK et NAHD-MCA sont venus les réconforter. En effet, les défaites de la JSK et du MCA ont permis à l’Entente de réduire l’écart avec ces deux concurrents, particulièrement avec les Kabyles, dont le compteur reste ploqué à 40 points. Désormais, trois points seulement séparent l’ESS des Kabyles. En ce qui concerne le Mouloudia, l’Entente est certes devant avec deux points d’avance, mais il reste encore deux matchs à purger pour les Algérois, ce qui ne permet pas de voir plus clairement les choses. En fait, ces matchs en retard qui se sont accumulés en haut du tableau faussent quelque part les calculs et ne permet pas aux différents concurrents de bien se situer par rapport aux enjeux. Après son match hier face au CABBA, le Paradou AC compte encore un match en moins, alors que la JSS et le CSC en comptent respectivement deux et trois. L’Entente doit donc attendre jusqu’à ce que tous les matchs en retard soient joués pour pouvoir évaluer sa position et ses chances. Sachant qu’à partir de la 26e journée, tous les matchs devront se jouer à la même date et à la même heure.
Dans tous les cas, les Sétifiens ne seront pas très loin de la 3e place
Une chose est sûre, la place qu’occupe l’Entente en ce moment n’est pas réelle et on ne doit pas trop en tenir compte. Car plusieurs équipes peuvent la dépasser lorsqu’elles auront joué leurs matchs en retard, à l’image du MCA, de la JSS et le CSC. Pour ce faire, les équipes en question doivent gagner tous leurs matchs, ce qui n’est pas très évident. Même si l’ESS perdra une ou deux places, elle ne sera pas très loin. La seule équipe qui peut creuser l’écart en haut du tableau, c’est le PAC qui, s’il gagne son match face au NAHD, comptabilisera 42 points sans tenir compte du match d’aujourd’hui contre le CABBA. Si l’on exclue l’USMA, l’ESS aura deux repères, la JSK et le Paradou, les deux équipes qui ont le plus de chances de rester à la deuxième et à la troisième place avant le déroulement de la 26e journée où l’Entente accueillera le leader.
A présent, il faut des victoires à l’extérieur
Ce ne sont que des probabilités, mais l’ESS ne doit pas être très loin du podium lorsque tous les matchs en retard seront joués. Elle sera à trois ou à quatre points de la troisième place, pas plus. Et puisqu’il restera 15 points en jeu, tout redevient possible, à condition que l’équipe de Neghiz affiche un grand réalisme et une grande efficacité, aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. Car si elle continue à se montrer moins efficace à l’extérieur qu’à domicile, il ne lui sera pas possible d’atteindre son objectif dans la mesure où le retard qu’elle avait accusé auparavant ne pourra être refait qu’en ramenant des victoires de l’extérieur. L’Entente devra penser à battre d’abord l’USMA, le 20 avril, ce n’est pas négociable, avant de préparer le déplacement chez le NAHD, sachant qu’il lui en restera un des plus périlleux à l’occasion de la 29e journée où elle devra rendre visite à la JS Saoura, une équipe qui sera concernée par les enjeux du podium. Tout cela pour dire que ce n’est pas gagné, que le suspense durera jusqu’au bout, mais que cela reste toujours possible.
 

Hammar «Nous avons fait un grand match, mais nous avons perdu deux points»

Le président de l’ESS, Hassan Hammar, s’est exprimé avant-hier à l’issue du match face au CSC, pour dire qu’il était satisfait du rendement de son équipe, non sans afficher sa déception par rapport au résultat de la rencontre. « Je pense que nous avons fait un grand match, notre équipe a été à la hauteur tout au long de la partie, mais on n’a pas pu réaliser l’objectif pour lequel nous sommes venus, à savoir la victoire pour laquelle nous étions les plus proches. Je dois dire, en effet, que nous avons perdu deux points avec tout mon respect au CSC », a-t-il déclaré.

« Le point gagné va consolider nos chances »
En ce qui concerne le podium après ce match nul face au CSC, le premier responsable du club sétifien reste toujours optimiste : « Malgré ce match nul, nos chances pour le podium sont toujours là. Ce point va même consolider nos chances et nous allons poursuivre notre chemin avec sérénité jusqu’à réaliser notre objectif en championnat. En ce qui concerne la coupe, l’objectif est clair, c’est de la gagner ».

« L’ESS tombe malade, mais ne meurt pas »
« L’Entente est un grand club, il lui arrive de tomber malade, mais elle ne meurt pas. Nous avons traversé une période difficile, mais nous avons su comment nous en remettre et nous sommes aujourd’hui de retour. L’ESS doit toujours jouer pour le titre, c’est sa première vocation et nous allons faire en sorte qu’elle reste toujours au-devant de la scène et qu’elle gagne encore plus de titres », a-t-il ajouté.

« C’est la ligue qui a refusé de reporter le match, l’ESS n’a rien à voir »
Hassan Hammar a répondu aussi à une question qui concernait le report du match face au CSC, qui n’a finalement pas eu lieu. Il dira à ce propos : « Je l’avais déjà expliqué, j’avais eu une discussion avec Arama à ce sujet et nous sommes tombés d’accord pour reporter le match. Nous avons saisi par la suite la LFP pour lui faire savoir que nous sommes d’accord pour le report et j’ai même discuté personnellement du sujet avec le président de la fédération afin de permettre au CSC de mieux se préparer pour le rendez-vous africain. Mais c’est la ligue qui a refusé de reporter le match, ce n’est pas l’ESS ».

« Nous souhaitons toute la réussite au CSC en Ligue des champions »
Le président de l’ESS n’a pas terminé sans souhaiter bonne chance au CSC. « Le CSC est le dernier représentant algérien en compétition africaine, nous devons tous rester derrière lui et l’encourager pour qu’il puisse représenter dignement le football algérien. Nous lui souhaitons bonne chance et j’espère qu’ils iront le plus loin possible dans cette compétition », a-t-il terminé.
 

Neghiz «Le manque de rythme nous a pénalisés»
A l’instar de Hassan Hammar, Nabil Neghiz était lui aussi très satisfait du rendement de son équipe. « Nous avons fait le match qu’il fallait en dépit de quelques insuffisances qui sont dues essentiellement au manque de rythme et au manque de compétition. Nous avons dominé le match à tous les niveaux et durant toute la partie. Nous étions les meilleurs sur le terrain et je suis globalement très satisfait du rendement général de l’équipe. Malheureusement, nous n’avons pas profité de nos temps forts, particulièrement en première mi-temps où nous avons raté pas mal d’occasions. Il y a eu aussi une mauvaise entame de la seconde période, avec un manque de concentration et c’est ce qui nous a coûté le but encaissé. C’est la deuxième fois que cela nous arrive après le match contre le MCO et c’est dû au manque de rythme », explique-t-il.
 

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