Auteur :
Moumen Ait Kaci Ali
dimanche 24 mai 2015 15:37
Après une saison harassante où il était engagé sur tous les fronts avec Naples, l’arrière gauche de l’Equipe nationale, Faouzi Ghoulam, n’a qu’un seul objectif : se reposer pour entamer en force les éliminatoires de la CAN-2017 face aux Seychelles. Faouzi, occupé aussi par une action humanitaire en faveur des orphelins d’Algérie dont il est l’un des parrains, évoque les chances de l’EN dans ce groupe J et revient sur ces possibles initiatives caritatives à entrevoir dans son pays, dans les jours à venir
Faouzi, vous participez à une action humanitaire. Expliquez-nous les raisons de votre décision de venir en aide à l’association «Orphelinat d’Algérie» ?
J'ai toujours voulu m'investir dans une grande action, malgré les contraintes de temps que mon travail m'impose. «Orphelinats d'Algérie» c'est pour moi un exemple parfait de ce que chacun devrait faire, se soucier de l'autre. Il faudrait que chacun prenne conscience que ce sont nos petites actions qui feront avancer les choses, alors j'essaie avec mes moyens de contribuer à aider les orphelins d'Algérie. Quand on voit des gens sérieux et dévoués qui se motivent chaque jour à trouver des solutions pour aider les plus défavorisés, on devrait alors à notre tour n'avoir qu'une seule envie, celle d'être à leurs côtés.
Vous avez même donné votre accord pour prendre part au match contre la pauvreté organisé par Zidane et Ronaldo à Saint-Étienne. Comment un joueur professionnel peut apporter son aide à ce genre d’action humanitaire ?
C’est vrai, mais finalement je n’ai pu rejoindre ma ville natale pour des raisons professionnelles. Après, si à notre échelle on peut sensibiliser l'opinion publique et montrer l'exemple, ça devient un devoir pour nous, car chacun peut aider à son niveau, que ce soit en action, en temps ou en matériel. Il n'y a pas plus grand bonheur que celui de rendre les gens heureux.
Comment arrivez-vous à vous organiser pour pouvoir être disponible pour ce genre d’action ?
On m'a toujours dit qu'il faut un temps pour tout et puis comme dit le dicton : «Qui veut cherche un moyen, qui ne veut pas cherche une excuse.» À mes yeux il n'y a pas d'excuses valables dans ce type de situation, surtout quand je vois l’énergie, le temps et l'investissement que ces bénévoles déploient. On me dit que je suis un exemple mais moi je pense que ce sont eux les exemples. Je suis fier de contribuer à cette belle initiative.
Êtes-vous prêt à entreprendre, à l’avenir, d’autres actions en Algérie, comme l’a fait Bougherra qui a créé une fondation pour enfants en détresse ?
J'ai vraiment envie d’être plus présent et surtout de m'investir davantage. Actuellement avec «Orphelinats d'Algérie», on travaille sur un projet pour venir en aide aux enfants et faire même plus, inch'Allah.
Qu’est-ce que cela vous apporte humainement en venant en aide à ces gens défavorisés ?
Quand on me dit que j'ai pu aider des orphelins, ça me rend fier et j'en suis heureux. Mais je me dis que ce n'est pas suffisant et que je dois faire plus, qu'on doit tous pouvoir faire plus, inch'Allah. À l’arrivée du mois sacré de Ramadhan, tout le monde doit penser aux frères démunis.
Vous êtes en superforme ! Comment allez-vous aborder le match des éliminatoires CAN-2017 face aux Seychelles ?
El hamdoulilah, je me sens bien. On va aborder les matchs avec un maximum d'envie, de concentration et de sérieux. Maintenant, après cette saison difficile pour chacun de nous, on doit profiter des quelques jours de repos pour faire le vide et recommencer une autre compétition avec la sélection nationale.
Que pensez-vous du groupe des Verts constitué de l’Éthiopie que vous connaissez, des Seychelles et du Lesotho qu’on présente comme des équipes faibles ?
On ne doit pas se focaliser sur le groupe ou nos concurrents. Notre objectif doit être avant tout de progresser ensemble et de prendre chaque match au sérieux. Nous avons une équipe de qualité avec d'excellentes individualités. À nous de faire en sorte que le groupe exprime pleinement son potentiel.
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faouzi ghoulam
Faouzi Ghoulam.