USMA : USMA – Atlético Petróleos au 20-Août

Contrairement aux habitudes, le dernier match de la phase des poules de la Ligue des champions africaine, qui aura lieu ce samedi contre les Angolais de l’Atlético Petróleos, ne se jouera pas au stade Tchaker. À partir du moment où il est sans intérêt pour l’USMA qui est déjà éliminée de la compétition, les responsables du club ont décidé de le domicilier au stade 20-Août. Le match débutera à 14h00 à la même heure que l’autre rencontre du même groupe entre le WAC et Mamelodie Sundowns comme le stipule les règlements, même si son résultat n’aura aucun effet sur l’issue de cette journée.
Les titulaires ménagés, Meftah, Koudri et Mahious y seront
Et à partir du moment où l’USMA se déplacera le lundi d’après à Sétif en prévision du match de la 16e journée du championnat contre l’ESS prévue le mardi 4 février, le staff technique des Rouge et Noir va devoir gérer son effectif qui est déjà sur la brèche depuis plus d’un mois. Ainsi, et selon nos informations, Dziri va aligner samedi contre l’Atlético Petróleos les éléments qui n’ont pas été très utilisés jusque-là, les remplaçants entre autres, à l’image de Redjimi, Mansouri, Khemaïssia, Belarbi et Boumechra, auxquels il faudra ajouter les éléments qui sont sous le coup d’une suspension contre l’ESS, Meftah, Koudri et Mahious notamment. C’est la meilleure façon pour le coach usmiste de faire reposer les joueurs qui seront utilisés contre l’Entente de Sétif.
L’USMA récupérera Benchaâ et Tiboutine face à l’Entente
En plus des éléments qui seront ménagés contre l’Atlético Petróleos, comme Zouari, Benhamouda et autres Benkhelifa, le staff technique des Rouge et Noir pourra récupérer les joueurs blessés tels que Benchaâ et Tiboutine en prévision du déplacement à Sétif, sachant que ce match de la 16e journée contre l’Entente peut constituer un tournant important dans le parcours de l’USMA qui envisage de consolider davantage sa place sur le podium.
 

DZIRI «La programmation nous a saccagés»

Billel Dziri était visiblement très déçu après la défaite de son équipe vendredi face au WAC en Ligue des champions africaine, une défaite qui a compromis définitivement les chances de l’USMA d’aller au prochain tour. Selon lui, c’est frustrant, car les Rouge et Noir avaient les moyens de faire beaucoup mieux s’ils avaient été mis dans de meilleures conditions. Le coach usmiste estime que le rythme infernal auquel a été soumise son équipe depuis le 21 décembre, soit un peu plus d’un mois, a fini par avoir raison d’elle.
«Une défaite fait toujours mal, même dans un match de quartier»
Le premier responsable technique des Rouge et Noir dit d’abord qu’une défaite, quel que soit l’enjeu, fait toujours mal. «Nous sommes évidemment très déçus, cette défaite nous a fait vraiment mal. Non parce qu’il s’agit d’un match de Ligue des champions africaine, mais parce qu’il s’agit tout simplement d’une défaite. Quand on perd, que ce soit en championnat, en Coupe d’Algérie, voire dans un match de quartier, on est mal et on n’a pas le moral, c’est tout à fait normal. Et quand il s’agit d’une compétition aussi importante que celle de la Ligue des champions, ça l’est encore plus. Il nous reste un match dans cette compétition et il faut le jouer à fond pour terminer sur une bonne note, nous devons honorer notre engagement jusqu’au bout», nous a déclaré Dziri à son arrivée hier à l’aéroport Houari-Boumediene.
«Huit matchs en un mois, c’est trop. Il faut trouver une solution»
Et comme indiqué plus haut, on sentait qu’il y avait une certaine rage chez le coach usmiste qui est convaincu que son équipe pouvait faire mieux n’était une programmation démesurée du calendrier de la compétition nationale. «Loin de moi l’envie de vouloir justifier cet échec, mais force est de constater que nous avons été saccagés par la programmation. Même nos amis marocains en avaient parlé, ils savaient que l’USMA n’allait pas tenir le coup et qu’elle allait être diminuée physiquement. Il faut savoir que depuis le 21 décembre, lorsqu’on a joué contre l’USMBA et le 24 janvier, nous avons joué huit matchs en un mois. Je pense que c’est beaucoup, D’autant que c’est la période où toutes les équipes du monde observent une halte pour se reposer. Nous, nous avons fait tout le contraire, on a été en surcharge avec une moyenne de deux matchs par semaine. Avec les blessures, la fatigue et tout ce qui s’en suit, nous avons fait de notre mieux pour gérer cette situation, on a essayé de faire tourner l’effectif, mais quand on est à bout, eh bien, on est à bout», a-t-il expliqué.
«Et nous allons reprendre le marathon à partir du 1er février»
Et ça ne va pas s’arrêter pour l’USMA puisque dès le 1er février, c’est un autre marathon de deux semaines qui l’attend. «Maintenant on doit se concentrer sur le championnat, on va accorder quelques jours de repos aux joueurs, ils en ont vraiment besoin, après on doit se remettre au travail car comme vous le savez, nous allons reprendre le 1er février, et ça va être encore une fois infernal pour nous dans la mesure où nous allons jouer quatre matchs entre le 1er et le 13 février. C’est trop, je pense qu’il faut revoir cette programmation, il faut trouver une solution», fait-il remarquer.
«Je n’ai pas d’équipe réserve ni d’équipe bis, j’ai besoin de tous les joueurs»
Comment va-t-il gérer le début du mois prochain avec cette succession de matchs, à commencer par celui de la dernière journée de la phase des poules de la Ligue des champions africaine contre Petro Atlético et celui face à l’ESS qui arrive juste après ? Va-t-il aligner une équipe bis face aux Angolais ? «Je n’ai pas d’équipe réserve ou d’équipe bis, j’ai besoin de tous les joueurs pour chaque match. Nous allons aligner l’équipe la plus performante et la plus apte contre Petro Atlético. Et pour vous mettre dans le contexte réel de notre situation, sachez que nous allons jouer le 1er février le dernier match de la Ligue des champions, on va se reposer le 2, le 3 ont fait le déplacement à Sétif et le 4 on jouera contre l’Entente. Voilà ce qui nous attend. Si on jouais contre l’ESS à Alger, ce serait demi-mal comme on dit, mais là, je pense que c’est trop», se plaint-il.
«Je ne vais pas changer les traditions de l’USMA, on jouera le podium et les premiers rôles»
«Cela dit, on doit faire avec, on n’y peut rien. Pour la récupération, ça sera un par un, à tour de rôle, il n’y a pas un autre moyen. J’espère qu’on pourra respirer après le match de coupe contre l’ASMO afin de mieux gérer la phase retour du championnat. Pour notre objectif en championnat, ce n’est pas moi qui vais changer les traditions de l’équipe. L’USMA joue toujours le podium et les premiers rôles et ça sera le cas cette saison. Et là, je dois remercier les joueurs qui font d’énormes sacrifices malgré toutes les difficultés qu’ils vivent», a-t-il terminé.

Ghoul «Rejouer le derby n’est pas notre priorité»

Le coordinateur technique et porte-parole du club Tarek Ghoul a réaffirmé que la direction de l’USMA ne cherche pas à faire reprogrammer le derby contre le MCA. «Nous avons déposé le dossier qu’il faut au niveau du TAS et le plus important pour nous, c’est de récupérer les trois points qui nous ont été défalqués, c’est notre priorité, car il s’agit de points que nous avons gagnés sur le terrain et qui nous ont été enlevés injustement. En ce qui concerne la possibilité de faire rejouer le derby, ça va dépendre de beaucoup de paramètres, essentiellement du calendrier, car je ne vois pas où est l’intérêt si la décision tombe après la fin de la saison. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse, car si on rejoue ce match, il se peut qu’on le perde, comme il se peut qu’on le gagne. Ce qu’on veut, c’est notre droit, les points que nous avons gagnés sur le terrain», nous a-t-il déclaré.
«Notre avocat a été surpris en découvrant le dossier et il nous a donné des garanties»
Tarek Ghoul ajoute : «Notre avocat a été surpris en découvrant le dossier et il nous a rassurés que l’USMA obtiendra gain de cause pour récupérer les trois points défalqués, mais il ne nous a rien promis quant à la reprogrammation du match qui ne nous intéresse pas comme je viens de vous le dire, ça sera plutôt un bonus.»
«Atteindre la phase des poules est déjà un exploit»
«Il ne faut pas se mentir, l’USMA n’a pas les moyens d’aller loin en Ligue des champions africaine. Compte tenu de la crise qui a secoué fortement le club et qui sévit encore, c’est déjà un exploit d’arriver en phase de poules. La Ligue des champions exige de gros moyens financiers, matériels et pédagogiques, en plus de disposer d’un effectif de qualité et bien étoffé. Il faut se concentrer plutôt sur le championnat», estime-t-il.
 

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