MCO : Les Hamraoua appréhendent la trêve !

C’est une trêve ô combien dangereuse à laquelle va prendre part le Mouloudia d’Oran qui ne devra jouer son prochain match officiel que le 5 octobre prochain face à l’USM Alger avant d’attendre vingt jours pour défier le Paradou à Zabana. Autrement dit, les Rouge et Blanc du Mouloudia joueront un seul match en l’espace de quarante-cinq jours. Le problème est que les responsables oranais, qui ont déploré la charge des matches en jouant mercredi puis dimanche, ne peuvent même pas évoquer à présent ce manque de compétition qui est plus dangereux que la succession des matches. L’on se souvient bien, il y a de cela deux ans, lorsque l’arrêt du championnat en 2017 avait cassé le rythme du Mouloudia qui était sur une courbe ascendante ou en 2016 quand l’équipe, de la 2e place à la fin de la phase aller, s’est retrouvée en train de jouer pour le maintien en fin de saison. Donc, il n’y a pas pire situation pour cette équipe du Mouloudia que de rester sans compétition.
Cherif El Ouazzani prévoit trois matchs amicaux
Contraint de meubler cette trêve et casser la monotonie de la préparation, l’entraîneur Cherif El Ouazzani Si Tahar a programmé une série de trois matches amicaux à commencer par la rencontre de cet après-midi prévue contre l’ES Mostaganem avant de défier le RCG Oran jeudi prochain. Un autre match est prévu la semaine prochaine, fort probablement contre le Rapid de Rélizane. En tous les cas, seuls les matches amicaux peuvent permettre aux Hamraoua de maintenir leur forme avant d’entamer une série de matches à couper le souffle avec la réception de l’USM Alger, du Paradou AC et le déplacement de Bordj Bou-Arreridj sans parler du match en retard face à la JS Saoura.  
«On doit bien gérer cet arrêt»
Le coach des Hamraoua, Cherif El Ouazzani Si Tahar, ne pense pas avoir l’intention de soumettre son équipe à une préparation spéciale au cours de cette trêve. «Que voulez-vous que je vous dise ? On est face à une trêve qui va durer jusqu’au 5 du mois prochain. On est appelés à la gérer d’une manière intelligente afin de pouvoir rester en jambes jusqu’au jour du match», affirme Cherif El Oauzzani avant d’enchaîner : «On a programmé deux matches amicaux. Le premier se jouera aujourd’hui face à l’ESM et le second fort probablement contre le RGCO jeudi prochain. Il y aura la possibilité de disputer un autre match la semaine prochaine. Cela dépendra de la disponibilité des sparring-partners.»
«J’attends la réunion du CA»
Concernant son avenir et le poste qu’il devra choisir entre entraîneur en chef et directeur général de la société, Cherif El Ouazzani Si Tahar affirme que son sort n’est pas entre ses mains et que tout dépendra de la volonté des membres du CA. «Franchement, je ne sais pas encore ce qu’ont décidé les membres du CA car mes collaborateurs ont déjà pris attache avec certains d’entre eux qui ont promis d’assister à la réunion. Une fois ensemble on prendra les décisions qui s’imposent», ajoute-t-il.
On lui a conseillé de ne pas renoncer à son poste de DG
Alors qu’il était question qu’il renonce à son poste de directeur général de la société et se consacre exclusivement à son travail à la tête de l’encadrement technique de l’équipe, Cherif El Ouazzani Si Tahar a été finalement conseillé de rester à ce poste de DG jusqu’à la venue d’une société avec laquelle il devra négocier lui-même. Dans le cas contraire, ce sont les membres du CA qui auront l’honneur de prendre part aux négociations sans être forcés de l’inviter à participer à la réunion. Si tel sera le cas, il se peut que Cherif El Ouazzani réclame un salaire de directeur général, tout en engageant lui-même un entraîneur.
 

Ezzemani «J’attends un signe de l’entraîneur»
«Je sais qu’il est actuellement difficile de concurrencer Mekkaoui»

L’arrière gauche, Mohamed Ezzemani, se dit en train d’attendre tranquillement le jour J où le coach lui donnera la chance de jouer. Voulant certes jouer le plus tôt possible, l’ancien Harrachi n’est toutefois pas pressé. Il livre ses impressions à propos de sa situation avec l’équipe.
Comment abordez-vous cette trêve surtout après la défaite contre le MC Alger ?
Bon, la défaite du MCA est déjà consommée. On a tourné la page et on ne pense qu’aux prochains rendez-vous. Le championnat est encore long car il reste vingt-cinq matches sans oublier la Coupe d’Algérie. Donc, il vaut mieux qu’on regarde devant nous. Pour ce qui est de la trêve, c’est une occasion pour corriger certaines erreurs mais aussi pour nous en tant que remplaçants de continuer à travailler et taper dans l’œil du staff technique.
Vous êtes parmi les rares joueurs à n’avoir pas encore fait votre apparition au Mouloudia. Comment vivez-vous cette situation ?
J’ai déjà connu une situation pareille lorsque j’étais allé jouer à Médéa. J’ai fait preuve de patience en étant toujours sérieux au travail. Ça a fini par payer pour moi car je suis parvenu à avoir ma chance en faisant mon apparition contre le MCA au stade Omar-Hamadi. À l’image de toute l’équipe, j’ai réalisé un grand match en forçant le MCA au partage des points. Depuis, j’ai joué plus souvent.
Au MCO, ce n’est pas évident pour vous de détrôner Mekkaoui qui est devenu une pièce maîtresse dans l’échiquier des Hamraoua…
Personnellement, j’avais prévu cette situation avant de m’engager avec les Hamraoua. Je savais qu’il y avait en place un arrière gauche de métier. Au contraire, le fait de concurrencer Mekkaoui va me permettre de progresser. Certes, je veux bien jouer dans les plus brefs délais mais je ne suis pas pressé. Je ferai en sorte d’attendre tranquillement ma chance que je compte bien évidemment saisir.
Durant la trêve, vous allez livrer quelques matches amicaux. Ne pensez-vous pas que c’est une occasion pour prouver vos qualités ?
Depuis mon jeune âge, je prenais très au sérieux les matches amicaux car c’est une préparation pour les matches officiels. Mais il faut savoir une chose. Le joueur est souvent motivé lors des matches du championnat et son rendement y est meilleur car il évolue avec une certaine fraîcheur physique contrairement aux matches amicaux où on évolue avec la charge de travail.
Comment s’annonce l’avenir pour vous ?
Actuellement, je focalise toute ma concentration sur la préparation avec l’équipe. Je ne suis pas découragé par cette situation. Au contraire, cela me pousse à travailler. Je dirai à l’entraîneur que je suis là et prêt à jouer s’il a besoin de moi.
Est-ce que vous pouvez jouer dans un autre poste que celui d’arrière gauche ?
Je n’ai pas trop joué à d’autres postes. J’ai certes dépanné l’équipe de Médéa comme ailier gauche. Ça ne s’est pas mal passé pour moi car j’ai réalisé une prestation honnête. Maintenant, si le coach a besoin de moi dans n’importe quel poste, je répondrai présent car mon souci actuel est d’avoir du temps de jeu dans les jambes.

Heriat  «La trêve ? ça m’arrange, moi»
Le milieu de terrain des Hamraoua, Hamza Heriat, continue à travailler en solo. «Je commence à m’entraîner progressivement car je reviens d’une blessure. J’avoue que j’aurais pu rater un autre match si on devait jouer cette semaine. Sur le plan personnel, je pense que cette trêve m’arrange beaucoup car je veux bien jouer le prochain match. Je ferai mon possible pour être présent contre l’USMA le 5 octobre prochain», affirme le joueur.
 

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