ESS: L’Entente n’est plus interdite de recrutement

Grâce à la générosité de fidèles supporters et au dévouement d’anciens joueurs, l’Entente de Sétif a pu régler tous les litiges qu’elle avait au niveau de la CRL en payant toutes ses dettes. Cela s’est passé jeudi soir à quelques heures du dernier délai fixé par la FAF. En effet, c’est une course contre la montre qu’ont engagée les dirigeants afin de résoudre ce problème, mais ce sont surtout des supporters très proches au club et quelques anciens joueurs comme nous l’indiquions plus haut qui sont venus en aide à l’Entente, par amour et par reconnaissance. Un geste que tout Sétif devra saluer. Nous citerons entre autres Farid Mellouli, Hamza Dembri et les supporters Hamza Bouceta qui se sont déplacés jusqu’à Alger pour négocier avec les anciens joueurs et les anciens entraineurs qui avaient obtenu gain de cause au niveau de la CRL, sans oublier Fahd Halfaya qui, même s’il se trouve loin de Sétif, a pu apporter une aide financière importante. Grâce à tous ces gens, l’Entente a pu payer ses dettes in extremis et n’est donc plus concernée par l’interdiction du recrutement. Elle pourra donc qualifier tous ses nouveaux joueurs.

Aït Ouamar fait des concessions et dit qu’il est redevable au club
Les personnes que nous venons de citer se sont déplacés à Alger au nom de l’ESS pour rencontre le père Hamza d’Aït Ouamar, car ce dernier se trouve en ce moment à l’étranger. Ils ont essayé de trouver avec lui un terrain d’entente et une solution à l’amiable pour régler les dettes que l’Entente doit au joueur. La famille d’Aït Ouamar a alors accepté de renoncer à une partie de son dû, environ 138 millions. Il reste la somme de 600 millions que la direction s’est engagée à payer sous forme de tranches. Après cet accord, Hamza Aït Ouamar a publié une vidéo sur son compte personnel où il explique pourquoi a facilité les choses à l’Entente. « L’ESS est un grand club, j’ai gagné plusieurs titres à Sétif et je n’oublierai pas ce que l’Entente a fait pour moi. Je ne suis pas ingrat et il est venu le temps de lui rendre un peu de ce qu’elle m’a donné en l’aidant dans cette crise. J’ai fait cela pour les supporters et j’espère que l’Entente revient plus forte », a-t-il indiqué.

Ikiouen a pris 120 millions et a renoncé à 44 millions
L’ex-préparateur physique de l’ESS Ikiouien a fait lui aussi des concessions en renonçant à 44 millions de centimes. Il est venu jeudi à Sétif comme cela était convenu avec la direction pour empocher un chèque de 120 millions. Son cas est définitivement réglé.

Chreit a renoncé à 37 millions et a signé un protocole pour les 140 millions restants
Un autre dossier a été définitivement réglé, c’est celui de l’ex-entraineur des gardiens Chreit. Comme Ikiouen, il a renoncé à une partie de son dû, 37 millions de centimes, en signant un protocole pour la régularisation du reste et qui s’élève à 140 millions. Ils lui seront payés ultérieurement suivant des dates qui ont été fixées.
Les chèques de Ghoul et Attia déposés à la FAF
D’autres anciens joueurs ont également été payés, il s’agit de Attia et du gardien Ghoul que l’Entente leur devait respectivement 120 et 495 millions. Des chèques certifiés et signés en leurs noms ont été déposés au niveau de la Fédération algérienne de football.
L’ordre de versement de Ziti déposé également à la fédération
La direction de l’ESS a également remis à la FAF un ordre de versement d’une somme de 1,3 milliard représentant la somme qu’elle devait à son ex-défenseur Khatir Ziti. Cette somme a été injectée dans le compte de la SSPA pour le débloquer. On a donc remis la preuve que Ziti a été payé.
Jeudi 21h, la direction pouvait qualifier ses nouveaux joueurs
Le P-DG de l’ESS Azzedine Arab s’est déplacé donc jeudi à Alger muni de tous les dossiers et de tous les documents prouvant que tous les litiges ont été réglés. Il a rencontré les responsables de la CRL et de la LFP auxquels il a remis les copies des chèques, des versements et des protocoles qui ont été signés avec d’anciens joueurs et entraineurs. Il était 21h lorsque tout est rentré dans l’ordre. Le nom de l’ESS a été barré des ces des clubs interdits de recrutement. Un grand ouf de soulagement, mais tout n’est pas fini. Il reste encore quelques dettes non payées au niveau de la LFP, sans oublier les droits d’adhésion qui s’élèvent à 350 millions.

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