CRB - Bouchar: «C’est le seul titre qui me manquait»

L’un des artisans de ce 8e sacre, le robuste stoppeur belouizdadi Bouchar, revient sur l’après-midi de samedi dernier. Après l’avoir perdu face à son actuel club, il y a deux ans, l’ex-Sétifien a réussi à soulever le seul trophée qui lui manquait dans sa carrière.

Le CRB a réussi à arracher sa 8e coupe après une saison compliquée. Vos impressions ?
Effectivement, après une laborieuse saison sur tous les plans, on est parvenu à conclure notre parcours par la coupe d’Algérie. Après des circonstances compliquées et une première manche catastrophique, l’équipe est revenue de loin pour terminer la saison récompensée par une 8e coupe. C’est fabuleux et incroyable à la fois. Nous sommes comblés et émus et on dédie cette consécration à notre fidèle public.
Vous avez peiné pour venir à bout de votre adversaire. Comment analysez-vous la rencontre ?
C’est ça une finale de coupe. Ça ne se joue pas mais plutôt on la gagne. Nous avons bien maitrisé notre sujet face à une très bonne équipe de la JSMB que je félicite au passage et je lui souhaite bonne chance à l’avenir. Nous avons dominé le match sans pour autant parvenir à concrétiser notre domination. Malgré ce scénario, nous n’avons pas perdu espoir et on n’a pas baissé les bras. Au contraire, on y a cru jusqu’au bout et on a réussi à marquer deux buts en fin de match.
Qu’est-ce qui a fait la différence ?
J’estime que deux facteurs ont pu permettre à notre équipe de décrocher cette coupe d’Algérie. D’abord, l’expérience du groupe et du club dans ce genre de rendez-vous. Nous avons très bien préparé cette finale et nous étions beaucoup plus concentrés que notre adversaire. Nous étions ainsi plus déterminés et décidés à gagner ce trophée même si la JSMB a aussi mérité de gagner. En finale, c’est toujours du 50/50. Ensuite, il y avait l’efficacité qui est venu couronner notre maitrise du jeu et notre domination durant la majeure partie de la finale. En somme, on méritait amplement la coupe et je suis très content de l’issue de cette confrontation.
Personne n’a misé sur votre équipe, il y a cinq mois, non ?
Exactement. Nous sommes revenus de très loin et je peux même avancer que c’est un miracle. Il y a certains qui nous ont même enterrés à la fin de la première manche du championnat. C’était logique puisque l’équipe a terminé l’aller avec 9 points et rien ne prédisait un bon retour. Dieu merci, nous avons réussi à arracher un maintien rassurant et clore la saison par le huitième trophée dans l’histoire du club. C’est vraiment fabuleux et je rends hommage aux supporters du CRB.
Sur un plan personnel, ce titre s’ajoute à votre riche palmarès, après que vous l’avez perdu face à votre actuelle équipe…
Oui, c’est un titre très important et valeureux à la fois. C’est le seul titre qui me manquait car j’ai gagné tous les titres et je ne peux espérer mieux. C’est encourageant et motivant pour un joueur. Un tel parcours incite à travailler encore beaucoup plus et cravacher pour avancer sereinement et aller chercher d’autres consécrations. Ce trophée me stimulera davantage et en appellera d’autres.
Vous avez perdu cette coupe, il y a deux ans face aux supporters belouizdadis. Vous ne voyez-pas que c’est une juste récompense pour vous ?
(Rires.) Je n’ai pas eu de chance en 2017 et j’ai perdu la finale face aux Belouizdadis. Dieu merci, je me suis rattrapé et j’ai réussi à soulever l’unique trophée qui me manquait. Je remercie tous les supporters pour leur fidélité et tous ceux qui ont contribué à cette consécration. C’est le fruit d’un travail de longue haleine et de grands sacrifices de la part de chaque Belouizdadi.