Auteur :
H.R.
mardi 27 mars 2018 00:54
Parlez-nous un peu de ce deuxième stage que vous avez commencé ici à Graz, en Autriche…
On continue notre stage de préparation ici en Autriche après l’avoir entamé à Alger. On travaille bien. On a joué contre la Tanzanie et là nous préparons l’Iran. Ce sera un autre match, et un adversaire complètement différent et voilà on avance petit à petit. Maintenant, c’est sûr qu’il faudra programmer des matchs contre des équipes africaines, après je crois que nous avons déjà joué la Centrafrique, dernièrement et là on a joué, comme je viens de le dire, la Tanzanie, et on avance bien.
Depuis le stage en Suisse d’avant-Mondial 2014, vous revenez en Europe pour préparer un match. Une réaction par rapport aux conditions ?
C’est toujours bien et un avantage pour nous de jouer en Europe comparativement aux conditions en Afrique bien sûr. Le climat est différent et pour nous les joueurs qui évoluons en Europe, ça nous fait du bien mais on ne fait pas forcément une fixation dessus, on essayera de faire notre match, après on verra ce qui se passera sur le terrain.
En l’absence de Brahimi, le staff technique compte beaucoup sur vous. Allons-nous voir un grand Riyad ?
Pas forcément, depuis que je suis là, peut-être un peu plus de deux ans, et on arrête d’essayer de mettre la pression, après vous savez, on n’a pas pu faire ce qu’on aurait aimé en sélection en termes de résultats, mais cette équipe est en train de grandir encore, ce n’est pas facile et les matchs vont êtres déterminants à commencer par ce test contre l’Iran.
Sur le plan personnel, vous vous sentez comment avec ces changements d’effectif à chaque fois ?
Ça va mieux, je me sens bien même si je pense que je peux mieux faire en sélection, après ça reste des matchs amicaux, je pense que lors des matchs importants j’ai souvent répondu présent même si parfois ça m’arrive de passer à côté, on ne peut pas être bon tout le temps. Après il y a une équipe derrière moi. Je ne suis pas tout seul, il faut compter sur tout le monde comme le coach l’a dit on a envie de faire une grande équipe nationale et non pas donner des grands joueurs. Il veut dire par là que l’important est l’équipe. On va essayer de construire une équipe, un groupe, pour essayer de faire quelque chose lors de la prochaine CAN 2019.
Parlez-nous un peu de la nouvelle stratégie adoptée par le sélectionneur national…
Vous voulez parler de la dernière stratégie contre la Tanzanie ? Parce que cela ne veut pas dire qu’on va continuer dessus. Après, on est des professionnels, on s’adapte et on est des footballeurs, on est là pour écouter le coach, et exécuter ses consignes, et quand il veut qu’on joue comme ça, on doit s’adapter.
Deuxième stage avec Madjer, comment vous jugez le travail accompli jusqu’ici ?
On travaille bien, le coach essaye de nous faire travailler tactiquement, il essaye de trouver la bonne formation et heureusement qu’il y a ces matchs amicaux qui nous permettent d’essayer de construire dans ce sens car le plus important est de bien arriver au mois de septembre.
Il y a beaucoup de locaux dans ce stage, ça se passe comment à l’entraînement ?
Rien n’a changé, on les a bien accueillis comme tous les autres joueurs qui arrivent d’ailleurs. Que ce soit du championnat local ou d’Europe, on fait toujours la même chose avec les nouveaux, c'est-à-dire les mettre à l’aise et les aider à vite s’intégrer et être prêts pour le match. Tout le monde s’entend bien, il y a une bonne ambiance, il faut continuer comme ça.
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