Auteur :
Akram F.
mercredi 23 août 2017 22:19
Lors de la dernière assemblée extraordinaire du club amateur, Hassan Hammar est intervenu en marge de ces travaux pour, entre autres, faire l’état des lieux de la situation financière du club et informer les membres de l’AG que la direction de l’ESS avait pris des mesures pour assurer une meilleure santé financière à l’Entente durant la saison à venir. Parmi ces mesures, et comme nous l’indiquions hier, il y a la diminution de la masse salariale du club qui va permettre à la direction de respirer un peu. Le président avait également informé les présents que l’ESS a décidé de récupérer tout son argent issu du transfert de ses joueurs en entreprenant les démarches nécessaires pour obliger les «mauvais payeurs», particulièrement les clubs saoudiens, à payer leurs dettes. Mieux, ils seront même obligés de verser des dédommagements pour le retard.
Elle réclame 600 mille dollars à Al Chabab Assaoudi
On apprend à ce sujet, que l’ESS est passée à une autre étape pour réclamer son dû auprès des clubs saoudiens qui n’ont pas honoré leurs engagements. La direction du club a en effet, déposé plainte à la TAS pour que cette structure oblige le club saoudien Al Chabab à payer la deuxième tranche du montant du transfert de Benyettou en 2016 et qui s’élève à 350 mille dollars. Elle a en plus réclamé des dédommagements de l’ordre de 250 mille dollars pour le préjudice subi en raison du retard dans le paiement de cette deuxième tranche. En tout, l’ESS réclame la somme de 600 mille dollars à Al Chabab Assaoudi qui, après avoir eu vent de la plainte, a vite fait de prendre attache avec les responsables de l’Entente pour régler le litige à l’amiable.
L’avocat portugais d’Al Chabab veut trouver une solution à l’amiable
On croit savoir que même Mohamed Raouraoua, l’ancien président de la FAF, a discuté avec le président de l’Union arabe de football qui n’est autre que le président d’Al Chabab, de ce sujet. C’est ainsi que le club saoudien vient d’entamer les démarches pour régler le problème en prenant contact avec la direction de l’ESS par l’intermédiaire de son avocat qui est installé au Portugal, de nationalité portugaise. Ce dernier, apprend-on, vient d’ailleurs d’appeler Hammar pour discuter avec lui et tenter de trouver une solution qui arrangerait les deux parties. La première chose que les Saoudiens veulent éviter, c’est de payer la pénalité qui est de l’ordre de 250 mille dollars, comme indiqué plus haut.
Il invite Hammmar à venir au Portugal
Toujours selon nos informations, l’avocat en question a invité Hassan Hammar à venir au Portugal pour bien discuter du sujet. Il a bien fait savoir au président de l’Entente qu’Al Chabab va payer la deuxième tranche, mais sans le dédommagement, alors que l’Entente insiste pour encaisser les 600 mille dollars. Il est possible que Hammar aille au Portugal pour régler définitivement ce litige, mais avant, il doit recevoir des garanties, il ne veut pas se déplacer juste pour discuter ou pour entendre la même chose d’il y a une année. De toutes les manières, l’Entente est déterminée à récupérer son dû.
Le directeur sportif d’Al Nasr Assaoudi appelle Hammar et propose le transfert de Djabou
L’autre mauvais payeur a pour nom Al Nasr Assaoudi. Ce club a fait tourner l’Entente en bourrique depuis 2014 suite au transfert de Mourad Delhoum. Il restait cent mille dollars qu’Al Nasr n’a pas encore payés. Grâce à la médiation de Mohamed Raouraoua, le directeur sportif du club saoudien vient à son tour d’appeler Hassan Hammar pour essayer de trouver une solution, et apparemment, il veut encore gagner du temps en proposant le transfert de Djabou au mois de décembre et d’ouvrir une nouvelle page entre les deux clubs. Le boss de l’ESS a tout de suite mis les points sur les i en indiquant à son interlocuteur que le sujet principal est le paiement de ses dettes et non du transfert de Djabou et que chaque chose doit être traitée à part.
Bouchar et Benlameri mis en garde
En plus des clubs saoudiens, la direction de l’ESS vient de contacter deux joueurs qui doivent des sommes importantes au club, Bouchar et Benlameri notamment. Le premier doit 400 millions, le montant de sa lettre de libération qu’il a promis de payer après sa signature au CRB, mais qu’il n’a pas encore fait, et le second, également pour la même raison, doit à l’Entente la somme de deux milliards de centimes pour avoir été cédé au club saoudien d’Al Chabab, en rappelant que Djamel Benlameri s’était engagé par écrit à tout régler seul, les indemnités de son transfert. En tout, une somme de 2,4 milliards. Et si l’on rajoute les dettes des deux clubs saoudiens, cela fait tout de même une sacrée somme qui peut alléger sensiblement la crise financière de l’ESS.
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