CRB : Ouali : «Je m’améliore de jour en jour et c’est la première fois de ma vie que je m’entraîne pendant sept heures»

Vous venez d’accomplir la prière du vendredi, quels sont vos sentiments ?
Je me sens bien et c’est quelque chose d’extraordinaire d’entendre l’appel à la prière et se rendre à la mosquée sans contrainte. Je suis très heureux, Dieu merci.
On a remarqué justement que vous ne ratez pas les prières à la mosquée...
On n’a pas toujours cette occasion de pouvoir s’y rendre tous les jours pour faire la prière à temps. Alors, quand c’est possible, je n’hésite pas à y aller, c’est un devoir et on se sent tellement fier et heureux, c’est un sentiment qu’on ne peut pas décrire.
Vous n’avez que peu de temps de libre dans la journée pendant ce stage. Comment en profitez-vous ?
Je me repose dans ma chambre, je ne fais rien d’autre. Quand je reviens de la mosquée, je monte dans ma chambre et je fais en sorte de récupérer. Il ne faut pas oublier qu’on se donne à fond aux entraînements et qu’on est soumis à une forte charge. La récupération est très importante.
Justement, la charge augmente au fur et à mesure. Comment gérez-vous cela ?
Nous sommes obligés de suivre et de travailler, il ne faut pas oublier qu’on est en stage de préparation et que c’est le moment de bosser. La séance de ce matin (hier, ndlr) a été très dure, mais l’essentiel, c’est qu’on a pu la gérer. On a souffert, mais on va se reposer pour pouvoir attaquer la deuxième séance et c’est pour ça que je vous ai dit que la récupération est importante.
Il y avait sept heures de travail hier (avant-hier, jeudi). C’est beaucoup...
Franchement, c’était trop dur et très fatiguant. C’est la première fois de ma vie que je m’entraîne pendant sept heures. Ce n’est pas facile du tout, il faut le faire. Mais on a tout de même pu tenir le coup. Je sais une chose, c’est qu’on n’est pas ici pour des vacances. Donc, il va falloir bosser.
Il semble que vous vous sentiez mieux ces derniers temps, non ?
Oui, je me sens de mieux en mieux. C’était difficile pour moi pendant les premiers jours, surtout physiquement, mais je commence à reprendre mes moyens. Comme vous le savez, j’étais en retard dans la préparation et il faut que je me rattrape. Depuis que nous sommes ici, au Maroc, ça va beaucoup mieux et je vais m’améliorer encore plus dans les jours qui viennent.

Ça a été facile d’intégrer le groupe...
J’ai été très bien accueilli et tout le monde m’a facilité la tâche. On a tout fait pour me mettre à l’aise, que ce soit les joueurs locaux ou les émigrés comme on les appelle ici, même si je ne partage pas cette appellation, car pour moi nous sommes un seul groupe, il n’y a pas lieu selon moi de dire joueur local ou joueur émigré.
On a remarqué que vous passez beaucoup de temps avec Abdelkader. Pourquoi ?
Exact, je passe beaucoup de temps avec Abdeldjalil, c’est un bon ami à moi, il m’aide  beaucoup à m’intégrer et il m’apprend beaucoup de choses, des choses que j’ignorais.
Par exemple ?
On parle surtout de foot. De par son expérience en Algérie, puisqu’il est venu avant moi, il sait beaucoup de choses et il m’en parle. J’apprends beaucoup à ses côtés et c’est important pour moi de bien connaître le milieu du football en Algérie.
Un mot pour les supporters ?
Je les remercie d’abord pour l’accueil qu’ils m’ont réservé à mon arrivée, ils ont été très gentils avec moi et ils m’ont beaucoup encouragé. De mon côté j’espère que je serai à la hauteur de leurs attentes et je vais faire tout mon possible pour les satisfaire et apporter le plus qu’on attend de moi.
 

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