Auteur :
Lamine B.
dimanche 23 novembre 2014 20:31
Une victoire très précieuse que celle ramenée de Chlef par les camarades de Cédric et ce, après quatre journées malheureuses sans le moindre succès. Les voilà allant triomphant dans un match que tout le monde craignait, tant les joueurs clubistes étaient habités par le doute et commençaient à développer un syndrome appelé «phobie du succès», selon le psychologue de l’équipe. Il leur fallait un déclic et il a été provoqué sans doute par le départ de Garzitto et la venue de Belhout. Certains joueurs, dont Hadji et Messaâdia, se sont sentis libérés et cela a été bénéfique pour eux dans la mesure où ils garderont un bon souvenir de leur déplacement à Chlef. Ils ont marqué chacun un but, notamment celui de Messaâdia qui a été important pour lui, puisqu’il a dû attendre cette onzième journée pour ouvrir son compteur buts. Donc l’effet Belhout, suite au changement à la tête de la barre technique, a créé le déclic.
Belhout : «C’est le meilleur scénario qui puisse m’arriver»
Dans une déclaration, Rachid Belhout avait mis l’accent sur la volonté de ses joueurs à vouloir ces trois points. Il s’est dit content de cette victoire qui revient en premier lieu à ses joueurs, et de débuter avec une victoire, et quelle victoire ! «Je suis très content de cette victoire, c’est le meilleur scénario qui puisse m’arriver. Cette victoire, c’est les joueurs qui l’ont voulue et obtenue, on va bien la savourer mais il nous faudra être très réalistes en mettant les pieds sur terre et continuer à travailler, car il nous reste beaucoup de matchs difficiles.»
Les Sanafir se replacent
A la faveur de leur récente et ô combien précieuse victoire sur l’ASO Chlef, les camarades de Cédric qui étaient en quatrième position et qui n’étaient qu’à trois points du leader précédent, El-Harrach, viennent maintenant se replacer en seconde position avec seulement deux points de retard sur le nouveau leader, le MO Béjaïa. Il faut dire aussi que la chance a été toujours du côté des Vert et Noir qui, en dépit de ces dernières contre-performances, arrivent toujours à rester dans le peloton de tête. Avant leur victoire de samedi face à l’ASO, les Sanafir n’avaient récolté que deux points sur les douze possibles. Maintenant qu’ils ont reconquis le podium, ils sont là à guetter le moindre faux pas du leader pour accaparer ce fauteuil auquel ils ont pris goût.
Djeghbala retrouve sa place de titulaire
Le défenseur central Abdelmalek Djeghbala, qui avait été titulaire lors des rencontres que le CSC avait livrées face à El-Harrach et ensuite El-Eulma, n’a pu retrouver sa place depuis. C’était le 20 septembre 2014, son dernier match en tant que titulaire, depuis ce jour-là, l’ex-coach clubiste Diego Garzitto n’avait plus fait confiance à l’enfant de Touggourt malgré sa bonne prestation dans les deux rencontres où il avait réalisé presque un sans-faute par rapport à certains. Il a dû prendre son mal en patience, jusqu’à l’arrivée du nouvel entraîneur Rachid Belhout, qui le connaît bien, et l’indisponibilité de trois joueurs évoluant dans l’axe pour que Djeghbala retrouve sa place de titulaire. Il faut dire aussi que le joueur a laissé une bonne impression face à Chlef, ce qui va jouer en sa faveur et il sera assurément reconduit face à l’ASM Oran d’autant plus que son coéquipier Bouba sera absent pour cause de cumul de cartons (4 au total).
Les Sanafir, une force derrière leur équipe
S’il y a un phénomène sur lequel on doit s’arrêter, c’est bien le cas des supporters du CSC qui n’arrêtent pas d’étonner à chaque fois. En effet, et en dépit d’une phase de mauvais résultats, ces quatre dernières journées, les supporters des Vert et Noir étaient au rendez-vous au match que leur équipe allait livrer face à l’ASO Chlef. Ils étaient au moins cinq cents personnes à sillonner les rues de la ville avant de prendre place sur les gradins du stade Boumezrag et encourager leur équipe. Ils étaient plus nombreux que les Djawarih avant le coup d’envoi, et se sont même mêlés à ceux de Chlef dans un tableau merveilleux à une époque ou la violence a atteint son paroxysme dans nos stades. On peut dire que les Sanafir constituent véritablement une force derrière l’équipe. Bon gré mal gré, ils seront toujours présents à l’appel.
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Garzitto.