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dimanche 21 septembre 2014 11:20
Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro, Brésil : 16 juin 1950, la Coupe du Monde se joue entre le Brésil et l'Uruguay. Il ne suffit que d'un nul aux locaux pour être couronnés. A 11 minutes de la fin, près de 200 000 personnes présentes dans l'enceinte accueillent le but du 2-1 dans un silence de cathédrale. Au coup de sifflet final, 2 supporters brésiliens se donnent la mort en se jetant des tribunes du Maracanã, construit pour cette Coupe du Monde.
Wembley Stadium, Londres, Angleterre : un nom mythique, mais deux stades, celui bâti en 1923 et celui sorti de terre en 2007. Il fallait bien ça pour accueillir des finales de Cup, une Coupe du Monde remportée sur un but douteux contre la RFA, quelques finales de Coupe d'Europe et le premier but en or de l'Histoire de l'Euro en 1996. L'enceinte aura également été, brièvement, squatté par un club amateur, Argonauts FC.
Giuseppe Meazza, Milan : un stade mythique, mais deux noms. Le stade du quartier de San Siro est baptisé du nom du joueur de l'Inter Giuseppe Meazza depuis 1980. Les deux résidents s'accordent sur cet hommage, même si l'on parle de San Siro quand l'AC Milan y évolue et de Meazza lorsque c'est l'Inter. Deux Coupes de Monde sont passées par là, notamment en 1990 ou l'enceinte accueille les 5 premiers matchs du futur vainqueur, la RFA des interistes Klinsmann, Matthaüs et Brehme, comme à la maison.
Nou Camp, Barcelone : difficile de trouver un nom plus creux que "Le Stade de France"... c'est pourtant sous ce nom en catalan, "nouveau stade" qu'a été baptisé le remplaçant du "Camp Vell', "le vieux stade". On a pas vraiment d'imagination en Catalogne, mais on peut dire qu'on était là, ce soir de 1999 qui voit Manchester apprendre aux Bavarois à renverser le match en moins de trois minutes.
Estadio Azteca, Mexico, Mexique : une plaque en bronze à l'extérieur du stade rappelle au visiteurs qu'il est à l'entrée de ce qui fut le théâtre du "But du Siècle", la chevauchée fantastique de Diego contre l'Angleterre en 1986, et du "Match du Siècle", la victoire 4-3 de l'Italie sur la RFA en 1970... On a pas peur des superlatifs à Mexico, ni des tontes de pelouses audacieuses, les jardiniers de la Coupe du Monde 1986 ayant transformé le gazon en coiffure de Djibril Cissé, pour le plus grand bonheur des yeux.
Anfield, Liverpool : à sept reprises, les Reds de Liverpool ont ignoré la défaite à domicile durant toute une saison. Le déplacement à Anfield est le traquenard par excellence, et aux premières notes de "You'll Never Walk Alone", on devine qu'il va être bien compliqué de prendre des points ici. L'antre des Reds appartiendra bientôt à l'Histoire avec la construction prochaine du nouveau stade.
Santiago Bernabéu, Madrid : le stade qui héberge depuis quelques années les équipes les plus paillettes du Monde ne s'est pas contenté de ses récentes générations de Galactiques : Une finale de Coupe du Monde en 1982, quelques finales de Ligue des Champions dont la dernière qui a permis à Jose Mourinho de visiter les installations, mais aussi le tournage du meilleur film sur le foot de tous les temps, "Zidane, un Portrait du XXIème siècle". Depuis, la musique de Mogwai hante ce lieu.
Hampden Park, Glasgow : construit en 1903, la troisième mouture du stade national écossais a été le théatre de quelques confrontations bien musclées avec l'ennemi anglais au début du siècle et reste la plus grande enceinte du monde jusqu'en 1950 et la construction du Maracanã. Plusieurs Ligues des Champions s'y décideront, la victoire 7-3 du Real de Puskas et di Stefano, les poteaux carrés de Saint-Etienne et la volée magistrale de Zidane contre Leverkusen.
Westfalenstadion, Dortmund : malgré un naming qui devrait imposer le nom de Signal Iduna Park, la pelouse du Borussia reste associée à ce nom de province prusienne et se place régulièrement dans les classements d'affluence en Europe. La sélection allemande avait enregistré 14 succès d'affilée dans cette enceinte, mais on ne se souviendra que de la fin de cette série, un match d'anthologie en demi-finale de Coupe du Monde 2006 perdu contre l'Italie.
Feyenoord Stadion, Rotterdam : l'Amsterdam ArenA a de l'allure, mais a encore du chemin avant de se constituer une histoire à la hauteur de son voisin de Rotterdam. Si le Feyenoord n'a pas les supporters les plus fins, le club peut se targuer de savoir recevoir, dans une enceinte qui a accueilli 10 finales européennes de clubs, dont le Barcelone-PSG de 1997 et surtout la victoire de l'Ajax de Cruyff en 1971 contre l'Inter, et cette finale de rêve France-Italie lors de l'Euro 2000. Rien que pour ça, un pélerinage à Rotterdam se justifie.
Old Trafford, Manchester : c'est pas pour rien qu'il est surnommé le "théâtre des rêves". Un stade centenaire qui a vu toutes les semaines les rush de Bobby Charlton, les déboulés de Giggs, la classe de Cantona, les centres de Beckham, les tacles de Roy Keane, les gueulantes de Ferguson mérite largement sa place dans le top.
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Old Trafford
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