Auteur :
S. D.
jeudi 05 mars 2020 14:58
Invité de l’émission Top El Heddaf, le défenseur de la JSK, Billel Tizi Bouali, a répondu aux questions concernant sa blessure mais aussi sur plusieurs autres sujets relatifs au parcours de la JSK. Et Dans une sortie inattendue, le défenseur de la JSK, et après avoir raconté comment il s’est blessé, ce dernier n’a pas hésité à « tirer » sur l’ancien médecin de l’équipe qui, selon lui, l’a complètement abandonné : « Je me souviens, je me suis blessé contre Magra. On menait trois buts à zéro et dès que j’ai reçu le coup, j’ai demandé à être remplacé pour éviter tout risque. Et dans la semaine, c’était mon mariage, croyez-moi que j’avais le genou enflé. Ce qui m’a fait mal, c’est que le médecin de l’équipe à ce moment (je ne parle pas de Djadjoua), ne m’a même pas appelé ni essayé d’en savoir davantage sur ma blessure. Après le match aller contre le Raja, Velud m’avait appelé pour me demander de réintégrer le groupe. Sincèrement, je voulais jouer le match retour, donc le lendemain, j’ai travaillé avec le préparateur physique mais j’avais senti quelque chose d’anormal. Le médecin qui m’a pris en charge, m’a rassuré. Sur le terrain, après vingt minutes, j’ai senti que la blessure était grave. J’ai versé des larmes car je savais que ce n’était pas le moment de lâcher ma place de titulaire. » Avant d’ajouter : « Normalement, après le match de Magra, le médecin devait essayer de comprendre ce que j’avais au juste car s’il avait détecté le problème, j’aurais peut-être évité de passer sur le billard. Son diagnostic était complètement faux. Je regrette le fait que Djadjoua ne soit pas avec nous dès le début car si c’était lui, je n’aurais jamais pris ce risque. »
«Je serai de retour dans trois mois au plus tard»
Comme tout le monde le sait, le défenseur de la JSK, Billel Tizi Bouali, qui a été victime d’une grave blessure au genou, a préféré passer sur le billard au mois de janvier dernier et ce, pour ne pas traîner encore longtemps cette blessure qui risquait de compromettre sa carrière. Lorsqu’il a été interrogé sur la date de son retour, il s’est dit pas trop pressé du moment qu’il ratera la suite de la saison : « Sincèrement, je ne suis pas trop pressé pour revenir. Je préfère soigner convenablement ma blessure et espérer revenir en force. Je peux vous dire que je serai de retour dans au plus tard trois mois. Autrement dit, je serai prêt d’ici le début de la préparation estivale. Je me donnerai à fond pour revenir encore plus fort. Je suis quelqu’un qui ne lâche rien, je connais mes qualités, je ne suis pas inquiet. »
«Je m’envolerai en France cette semaine»
Et même s’il a déjà entamé la rééducation, Billel Tizi Bouali a décidé de s’envoler en France plus exactement à Bordeaux pour poursuivre les soins : « Après les trois premiers jours qui ont suivi l’opération où j’ai eu du mal à me lever, j’ai commencé la rééducation avec mon médecin que je remercie énormément. Maintenant, je me sens très bien, puisque je peux marcher le plus normalement. Je vais bientôt partir en France pour poursuivre les soins. Je n’attends que le visa de mon épouse pour pouvoir rejoindre la ville de Bordeaux. » « Je profite aussi pour remercier le président Mellal, qui m’a souvent contacté pour prendre de mes nouvelles. Il était toujours disposé à m’aider afin de revenir en force. »
«Les joueurs vont tout donner pour remporter le titre»
Même s’il est désormais difficile à le réaliser, le défenseur de la JSK croit dur comme fer que son équipe à toutes les chances de finir champion : « Oui, rien n’est encore joué et la JSK a toutes ses chances pour remporter le titre. Il suffit juste d’y croire et de tout donner. L’équipe a besoin de ses supporters, ils ont toujours été d’un bon apport et de soutien. Donc, sans leur soutien, on ne pourra pas partir loin. »
«Voilà la différence entre la JSK de l’an passé et celle d’aujourd’hui»
Interrogé sur la différence entre l’équipe de la JSK qui avait fini le parcours à la deuxième place l’an dernier et celle d’aujourd’hui dont les résultats ne sont pas stables, Bouali estime que le problème réside dans la stabilité : « Je dirais que la différence réside dans la stabilité. L’an dernier nous avons travaillé avec un coach qui avait une méthode de travail spécifique avant l’arrivée de Velud, qui lui aussi, avait sa propre méthode. Il y a aussi des joueurs qui sont partis et d’autres qui sont arrivés. »
«Dumas est le meilleur entraîneur avec qui j’ai travaillé»
D’après l’axial kabyle, Franck Dumas, l’actuel coach du CRB, est le meilleur entraîneur avec qui il a travaillé depuis le début de sa carrière : « Sans hésitation, je dirais Franc Dumas. J’ai beaucoup appris avec lui durant la saison de travail. J’ai senti que j’ai beaucoup progressé à ses côtés. »
«Atal venait pour s’entraîner avec nous en moto»
Actuellement l’un des meilleurs joueurs de l’Equipe nationale, Youcef Atal a beaucoup souffert lorsqu’il était petit, selon son ex-coéquipier, Tizi Bouali : « Nous avons joué ensemble en jeune, il a toujours été excellent. C’est quelqu’un de très rapide sur le terrain. Il venait de loin pour s’entraîner et croyez-moi, ce n’était pas facile. Il a beaucoup souffert. Je me souviens, il venait à l’entraînement en moto sans mesurer les risques qu’il prenait. S’il est arrivé à ce niveau aujourd’hui, c’est parce qu’il a beaucoup enduré durant sa jeunesse. Je lui souhaite beaucoup de succès. »
«Le jour où Ebossé est décédé, j’étais chercheur de balles»
Avant de conclure, Tizi Bouali a raconté une anecdote : « Le match JSK-USMA restera gravé dans ma mémoire. C’est ce jour-là que l’attaquant Ebossé était mort. Je me souviens, j’étais l’un des chercheurs de balles et j’ai vécu minute par minute cette rencontre. »
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