JSK 0 - PAC 0 : Zelfani : «Ma situation m’agace»

L’entraineur de la JSK, Yamen, Zelfani est apparu déçu en conférence de presse d’après-match. Il avoue que son équipe a perdu deux précieux points même si elle pouvait largement remporter le match sans trop d’encombre :
«D’abord, le match était difficile et compliqué à la fois face à une équipe très respectable. Nous avons bien préparé ce match afin d’arracher les trois points de la victoire. Nous étions mieux organisés sur le terrain et proches de marquer un ou deux buts en première mi-temps. Avec tous mes respects pour cette équipe de Paradou, nous étions meilleurs sur tous les plans. C’est un nul que nous ne méritons pas car on pouvait aisément empocher les trois points de la victoire. En somme, on aurait mérité amplement la victoire.»

«Il manquait la dernière touche»
Le technicien tunisien a évoqué la principale raison de ce ratage à domicile et la lie directement à l’inefficacité offensive : «Comme vous l’avez tous constaté, on s’est procuré plusieurs occasions de scorer durant toute la partie. On pouvait marquer à n’importe quel moment de la rencontre mais malheureusement, il manquait la dernière touche. Nous avons manqué d’efficacité notamment en première mi-temps. Désormais, il faut trouver des solutions offensives et mettre fin à ces ratages. Une inefficacité qui nous a coûté face au PAC deux précieux points. Il faut absolument se rattraper rapidement.»

«Juma a raté pas mal de buts»
Le coach de la JSK a enchaîné en balançant que l’attaquant Juma n’a pas été efficace à l’image de la ligne d’attaque : «Nous avons bien entamé le match et nous avons réussi à imposer notre jeu. On a acculé notre adversaire qui est resté dans sa zone sans créer de danger. Malheureusement, nous n’avons pas trouvé la faille, ce qui a mis de la pression sur les joueurs. Il faut dire aussi que les joueurs ont confondu vitesse et précipitation. J’insiste encore sur l’inefficacité surtout que nous avons vu comment Juma a raté pas mal de buts.»

«Je ne veux pas parler de l’arbitrage»
Zelfani est revenu sur l’arbitrage et ouvre une parenthèse : «Ce n’est pas de mes habitudes d’évoquer l’arbitrage et parler sur le rendement des arbitres mais on sait bien comment l’arbitre peut influencer sur le résultat final de la rencontre. Il gère comme il veut la physionomie de la partie et casse le rythme lorsqu’il veut. Ce point est l’une des raisons de notre faux pas à domicile face au PAC.»

«Benbot était impeccable»
L’entraineur kabyle a tenu à défendre ses joueurs notamment les défenseurs qui ont commis quelques erreurs monumentales. Il a surtout félicité le gardien Benbot pour son rendement exceptionnel :
«N’importe quelle équipe qui joue l’attaque à outrance commet automatiquement des erreurs défensives. Cela se passe chez tous les clubs de la planète notamment les grandes nations. On est entrés sur le terrain avec la ferme intention d’arracher les trois points, ce qui nous a contraints de multiplier les assauts à travers toutes les issues. Paradou est resté regroupé et défendre sa zone sans trop oser offensivement. Les joueurs du PAC se sont basés sur les contres mais heureusement pour nous, Benbot était impeccable et a très bien tenu son rôle.»

«Je n’ai pas trop de solutions et je dois travailler avec ce que j’ai sous la main»
«J’ai trouvé le même groupe et les mêmes conditions lorsque je suis venu à la JSK. Le club souffre de plusieurs défections à cause de blessure et du coup je n’ai pas trop de solutions. Je n’ai pas d’autres solutions que de travailler avec ce que j’ai sous la main. Je dois absolument trouver des solutions rapides. Je suis un homme de terrain et j’assume mes responsabilités même si le temps n’est pas en notre faveur.»

«Je voulais incorporer Tubal et Derradji mais les blessures de Zeghdane et Saâdou ont faussé mes calculs»
Pour ce qui est des choix prônés face au PAC et les changements opérés par le staff technique, Zelfani dira : «J’ai décidé de renforcer l’attaque afin de trouver la faille et j’ai ainsi opté pour l’incorporation de Derradji et Tubal. Deux options offensives capables de donner une nouvelle assise à l’attaque. Malheureusement, les blessures de Saâdou et Zeghdane ont faussé mes plans. Le premier était contraint de terminer la partie étant blessé alors que le second a quitté prématurément le terrain. La preuve, j’ai aligné Bencherifa comme défenseur central alors que c’est un latéral gauche.»

«Nous chances demeurent intactes et les joueurs doivent assumer leurs responsabilités»
Malgré ce nul amer concédé au stade du 1er-Novembre, l’entraineur de la JSK ne décourage pas et avoue que le sacre est toujours à la portée de son équipe : «Nos chances de sacre demeurent intactes et rien n’est perdu. Le parcours est encore long et reste six matchs à domicile. Ce que je demande aux joueurs, c’est d’assumer leurs responsabilités et d’éviter de trébucher à domicile. Plus de concessions chez nous si on veut terminer la saison en beauté.»

«Il faut rectifier le tir face à l’ASO et nous n’avons pas le droit de décevoir nos supporters»
Désormais, les joueurs doivent se tourner sur le prochain match contre l’ASO où le rachat s’impose : «Des rendez-vous très importants nous attendent entre autres le prochain match face à l’ASO. On doit impérativement rectifier le tir et se rattraper dès samedi prochain. Il est indispensable de renouer avec la victoire, en dépit de la difficulté de notre mission. En tout cas, nous n’avons pas le droit de décevoir nos supporters comme cela a été le cas face au PAC.»

«Ma situation me tracasse mais ça se règlera cette semaine»
Yamen Zelfani a conclu sa conférence de presse en évoquant sa situation administrative et l’impossibilité d’avoir une licence qui lui permettra de coacher son équipe à partir du banc des remplaçants : «Avoir une licence qui me permet d’exercer sans problème est un détail important dans ma mission. Tout le monde sait que je n’étais pas au chômage et que j’exerçais à Oman. Je ne vous cache pas que cette situation m’intrigue et m’agace. Selon les dernières nouvelles, mon dossier commence à bouger entre les directions des équipes nationales d’Algérie et de Tunisie. Probablement, ma situation sera assainie cette semaine. J’avoue que ma non-qualification s’est répercutée négativement sur mon travail. La place d’un entraineur est sur le banc pour prodiguer les consignes à ses joueurs et diriger son équipe. La présence de l’entraineur sur la main courante constitue un soutien considérable aux joueurs.»
 

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