JSK / Bencherifa sera d’attaque face à l’USMA

Après une journée de repos, les Kabyles ont repris, hier soir, les entraînements. Comme il fallait s’y attendre, la reprise a eu lieu dans un climat morose suite au dernier match nul face au Raja de Casablanca, en Ligue des champions, quatrième journée de la phase de poules. L’arrière gauche, Walid Bencherifa, qui a ressenti des douleurs au dos après le match face au Raja n’a fort heureusement rien de grave. Pour preuve, il a repris normalement avec le groupe et sera d’attaque face à l’USMA.

Les blessés aux soins 
La reprise des entraînements d’hier soir a eu lieu en présence de tout l’effectif. Les joueurs qui ont contracté des blessures, la semaine passée, et qui ont dû faire l’impasse sur le dernier match de la LDC n’ont pas encore eu le feu vert pour reprendre avec le groupe. Les concernés, en autres Tafni, Benchaïra et Juma, ont été pris en charge par le staff médical. Le cas le plus intrigant est celui de l’attaquant Juma lequel n’a pas joué depuis l’entame de la phase aller. Sa blessure l’a éloigné des terrains depuis plusieurs mois et le club n’a pu profiter de ses services.

«J’avais tellement mal que j’ai pensé à quitter le terrain»

Vous avez été tenu en échec par une bonne équipe du Raja, on imagine que vous êtes frustrés…
Oui, on est frustrés car on voulait vraiment gagner pour consolider nos chances et se qualifier à la prochaine étape. Nous avons bien joué devant une bonne équipe du Raja. C’est vraiment dommage, on voulait faire plaisir à nos supporters. 

Qu’est-ce qui n’a pas marché ? 
Je ne sais pas, je suis incapable de le dire du moment que nous avons bien joué. Je dirais qu’on a manqué de chance devant les buts. Sinon, nous avons tous donné le meilleur sur le terrain, aucun de nous n’a baissé les bras jusqu’à la fin du match. 

Y avait-il, selon vous, un penalty ?
Oui, tout le monde a vu qu’il y avait bel et bien penalty. Nous avons tout donné dans les dernières minutes dans l’espoir de trouver la faille et quand il y a penalty, l’arbitre refuse de nous l’accorder. C’est de l’injustice. S’il avait sifflé, il aurait vu juste, ce qui aurait peut-être permis à l’équipe de gagner trois précieux points. 

Peut-on dire que vous êtes proche d’une élimination ?
Rien n’est encore joué, il reste encore deux matchs où tout est possible. On doit juste bien préparer les deux prochains rendez-vous et essayer de faire le plein. Il faut aussi dire que la situation est devenue très compliquée avec ce match nul. 

Vous avez terminé difficilement la rencontre, de quoi souffrez-vous au juste ?
J’ai reçu un énorme coup au dos en première période. J’avais eu très mal et je pouvais à peine courir. Et pour ne pas laisser mes coéquipiers, j’ai pris le risque de continuer. A la fin du match, j’ai passé une radio, qui, Dieu merci, n’a rien révélé. Je me sens un peu mieux, mais je dois consulter le médecin à la reprise.
 

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