MCA : La ligne d’attaque au centre des critiques

Lorsqu’on a cette ambition de gagner le titre et des trophées internationaux, il faut avoir les moyens de sa politique. Certes, le Mouloudia par rapport aux conjonctures actuelles, reste le club le mieux loti avec le CRB, mais cela ne suffit pas pour atteindre les objectifs assignés par la firme pétrolière. Il faut dire que ce problème récurrent ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait des années que le Doyen souffre de l’absence d’une ligne avant qui inspire la crainte. Cette année ne déroge pas à la règle avec une attaque qui navigue au ralenti, comme l’attestent les dernières performances de l’équipe. Les ratages contre l’ASO ne sont que le reflet d’une attaque en panne d’inspiration. D’ailleurs, lors des six derniers matches, toutes compétitions confondues, l’équipe n’a trouvé le chemin des filets qu’à deux reprises. Incapable de marquer face à Magra, en dépit des nombreuses occasions, tout comme face à la JSK et l’USB. Il y a eu aussi entre-temps le match nul face aux Irakiens des Forces Aériennes, alors que Rooney a eu deux occasions nettes pour faire mouche. Les Vert et Rouge ont pu inscrire un but contre le CABBA et un autre face à l’ASO. C’est bien maigre pour une ligne avant qui compte dans ses rangs des joueurs comme Djabou, Derrardja, Nekkache, Frioui, Bourdim et Benaldjia. Cette absence de réalisme est devenue chronique par la suite, ce qui inspire sérieusement de l’inquiétude. Pas de quoi rassurer les Chnaoua à quelques jours du choc face au Chabab de Belouizdad.           

Djabou, Nekkache et Rooney ont toujours le compteur à zéro en L1  
Même si la robustesse du Mouloudia réside dans son collectif et dans cette force plurielle avec des éléments chasseurs de buts, il n’en demeure pas moins qu’il y a des joueurs qui n’ont toujours pas frappé en championnat. Il s’agit de Hichem Nekkache, Abdelmoumen Djabou et Wankiwai Rooney qui attendent toujours de prouver en Ligue 1 Mobilis.   

Derrardja, le meilleur buteur de l’équipe pointe avec 3 unités seulement
Lorsqu’on est le Mouloudia avec cette stature et ce standing, on doit posséder un ou des tueurs des surfaces. Seulement, après 11 journées de championnat, le meilleur buteur de l’équipe pointe avec 3 buts seulement. Il s’agit de Walid Derrardja qui est talonné par Samy Frioui avec deux réalisations. Un ratio bien maigre pour une équipe qui se créée en moyenne quatre ou cinq occasions nettes de scorer par match, toutes compétitions confondues. C’est à ce niveau que la direction du club doit orienter ses recherches et mettre le paquet pour régler définitivement ce gros souci qui nuit visiblement à la bonne marche de l’équipe.

Pour gagner le titre, le recrutement d’un avant-centre s’impose de lui-même
Durant les années précédentes, tous les dirigeants qui se sont succédé à la tête du club avaient tendance à recruter tout et n’importe quoi. Très souvent, pour faire taire la rue, on décide d’enrôler des milieux récupérateurs, des défenseurs et des joueurs de couloir, mais sans jamais traiter le problème à sa racine, en s’attachant les services d’un attaquant de pointe de calibre international et non des joueurs comme Debi, Lavatsa, Barnabas Jr et Chaibi qui ont plus fait le buzz par leurs piètres prestations. C’est aussi pour éviter de nouveaux fiascos que Fouad Sakhri a décidé d’installer une commission de recrutement. Désormais, la venue d’un joueur étranger ne dépendra plus d’une seule personne. La décision sera prise de manière collégiale pour ne pas investir dans un joueur qui chauffera le banc de touche pour des sommes faramineuses. Les supporters qui réclament via les réseaux sociaux un numéro 9 de qualité, savent que pour gagner le championnat, il faut avoir un renard des surfaces capables de concrétiser toutes ces belles occasions gâchées. Les ratages à Chlef prouvent que le recrutement d’un centre-avant devient vital.       

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