MCA - Chafaï: «Après le départ de Ghrib j’avais failli signer au CRB avant de me raviser grâce à Mekhazni»

Intégrant sa nouvelle équipe en Pologne, Farouk Chafaï ne cache pas son désir de retrouver sa forme sous la coupe de Thomas. L’ex-Usmiste revient sur son épisode avec le Chabab tout en affichant au passage son respect pour Allik.  

Depuis le mois de Ramadan on a évoqué avec force votre retour au Mouloudia. Que s’est-il passé au juste alors que vous aviez des contacts avec les pays du Golfe ?
C’est vrai que ces derniers temps, on a beaucoup parlé de mon transfert. Les spéculations allaient bon train. Et je ne vous cache pas que la décision était très difficile à prendre. Je me suis heurté à des difficultés surtout que j’étais proche des pays du Golfe avant de me raviser. J’avais donné ma parole aux dirigeants du Mouloudia que je serai avec eux dans le cas où je ne parvenais pas à matérialiser mon transfert dans un club arabe. Et voilà, j’ai tenu ma promesse en revenant chez moi dans mon club formateur.   
Comment ça a été, l’accueil et les retrouvailles avec des anciennes connaissances ?
Hamdoullah, j’ai été très bien accueilli que ce soit par les dirigeants, staff technique ou les joueurs. À Alger, les supporters du Mouloudia étaient contents de mon retour au bercail.
Comment trouvez-vous cet endroit et les lieux d’entraînements?
Il n’y a rien à dire. On a tous les moyens pour faire de l’excellent boulot. À moi donc de bosser pour refaire mon retard.   
Il y a eu un quiproquo avec l’annonce de votre transfert au Chabab de Belouizdad surtout que vous avez de très bon rapport avec Saïd Allik. Pouvons-nous avoir plus d’explication ?
Je considère Saïd Allik comme mon père. J’ai énormément de respect pour ce grand monsieur qui apporte beaucoup au football algérien. C’est vrai que je lui ai donné ma parole. Il faut savoir qu’il y a eu quelques soucis au moment du départ de Ghrib. À ce moment-là, les discussions étaient très avancées avec le Chabab de Belouizdad. J’étais à deux doigts de signer avant de me raviser.
Mekhazni a eu certainement un grand rôle dans ce changement de cap ?
Je ne vous cache pas qu’il a joué un très grand rôle. Mekhazni a été parmi les raisons qui m’ont incité à rejoindre les rangs du Mouloudia.

Vous avez rejoint le groupe en Pologne avec un gros déficit sur le plan physique. Est-ce que cette situation vous inquiète ?
Il est vrai que c’est un souci car cela fait environ quatre mois que je n’ai plus joué. Je manque de compétition et de rythme dans les jambes. Mais croyez-moi, je vais faire le nécessaire afin de combler mon retard. Je suis venu ici en Pologne pour bosser très dur. J’ai trouvé une ambiance familiale. Je vais travailler avec le préparateur physique, Thomas, pour retrouver ma forme dans les plus brefs délais.     

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