JSK - Benchérifa: «Ça aurait pu être plus grave !»

A la fin de la séance d’entraînement d’hier matin et quelques heures avant le deuxième match amical entre le FC Fréjus et la JSK, nous avons interrogé l’arrière gauche, Mohamed Walid Benchérifa, sur sa blessure contractée dimanche soir, à la main. Ce dernier qui a interrompu la séance de lundi soir, a été autorisé à réintégrer le groupe après avoir appliqué une résine à sa main gauche. Et selon ses dires, la blessure n’est pas grave puisqu’elle aurait pu être plus compliquée. Il estime aussi qu’il peut continuer à travailler le plus normalement avec ses coéquipiers.
Tout d’abord, racontez-nous comment vous avez contracté cette blessure à la main ?
Je l’ai contractée à l’issue du match d’opposition mis en place par le driver Hubert Velud. En voulant récupérer le ballon, j’ai glissé directement sur ma main droite. Sur le coup, j’ai ressenti un craquement et je savais que ce n’était pas normal.
Mais on vous a vu continuer de jouer…
Oui, j’ai continué. Sur le coup, je n’avais pas ressenti beaucoup de douleurs. Mais quelques minutes plus tard, c’était insupportable. Donc, j’ai décidé de me retirer afin que les membres du staff médical puissent me prendre en charge.
En fin de soirée, vous avez été conduit à l’hôpital d’Evian, on imagine que les douleurs étaient intenses.
Effectivement, et je savais que j’avais contracté une blessure. Donc, le médecin de l’équipe a jugé utile qu’on aille à l’hôpital pour effectuer une radio. Finalement, il avait raison, ils ont détecté une fracture au métacarpe.
Le lendemain matin, encore une fois, vous avez réintégré le groupe en prenant part au match d’application…
(Rires) Oui, je ne voulais pas rater la séance. Nous sommes en stage, chaque entraînement compte. Donc, j’ai décidé de me donner à fond car la blessure se situe à la main. Si c’était au pied, j’aurais été laissé directement au repos.
Mais vous avez encore glissé…
Oui, et c’est à ce moment-là que le coach Velud a décidé de me faire sortir. Par précaution, il ne voulait prendre aucun risque avec moi.
Vous avez mis une résine, donc vous pouvez vous entraîner sans prendre de risque désormais.
Oui, au début, on n’avait pas trouvé cette résine. Et une fois achetée, je me sens plus rassuré. Je pourrais travailler, jouer sans aucun risque.
Allez-vous prendre part au match de ce soir (hier, ndlr) ?
Je ne sais pas, c’est au coach d’en décider. Pour moi, je suis prêt et je peux jouer le plus normalement du monde. Ce n’est pas cette petite blessure qui m’arrêtera.
L’Equipe nationale s’est qualifiée pour la finale de la Coupe d’Afrique des nations. Comment avez-vous vécu le match face au Nigeria ?
A l’instar de tous les Algériens, sous une énorme pression. Croyez-moi, on tremblait car nous étions bien placés et on méritait de gagner. Le but de Mahrez m’a rendu complètement fou. J’avais même prédit qu’il allait le marquer. C’est un honneur, l’Algérie est en finale.
Comment s’annonce pour vous cette finale ?
Un match difficile qui se jouera sur des détails. Notre parcours est exceptionnel jusque-là. Les joueurs sont sur une belle lancée, je pense qu’ils sont capables de nous surprendre. Il est grand temps pour accrocher la deuxième étoile.

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