NAHD: Le Nasria donne la chance aux jeunes

Au NAHD, la situation est toujours confuse et nul ne peut prédire quoi que ce soit. Le club est sans président et les choses se font dans le flou total. Après la décision des cadres de changer d’air en raison de l’ingratitude des dirigeants, l’équipe se retrouve vidée et le comble c’est que le recrutement n’avance pas et tout est bloqué. La seule chose qui remonte le moral à Hussein Dey, c’est le rôle qu’auront les jeunes à l’avenir. En dépit de leur statut et de leurs moyens, les enfants du club ne se sentent pas lésés pour la première fois et contrairement aux cadres, ils n’ont pas été ignorés par leurs dirigeants. Même si aucun dirigeant n’a pris attache avec eux pour les informer et tout contact avec la direction a été coupé depuis la fin de l’exercice précédent, il n’en demeure pas moins que les jeunes auront un meilleur avenir au club. Au stade où vont les choses, tout porte à croire que les jeunes du Nasria seront la cheville ouvrière de l’équipe cette saison puisque la direction compte sur eux surtout que les caisses sont vides. En tous les cas, Tougaï et consorts auront une excellente occasion à saisir pour tenter de s’imposer et gagner un meilleur statut dans l’avenir proche…
Seront-ils capables de s’imposer ?
Tout porte à croire que le NAHD débutera la saison avec son propre réservoir en attendant que la situation se débloque. Selon les données de la fin du précédent exercice, pas moins de neuf espoirs seront maintenus en équipe première. En effet, Tougaï, Ouadji, Lakdja, Zerdoum, Belaïd, Boulahfaya, Azzi, Nacef et Benchaïra seront les futurs cadres de l’équipe. D’ailleurs, ils ont été lancés dans le bain la saison passée afin de leur faire gagner du temps de jeu et les préparer pour l’avenir. Seulement, la question qui taraude l’esprit est la suivante : ces jeunes seront-ils en mesure de s’imposer et mener le Nasria à bon port évitant ainsi une saison catastrophique ? En principe, ils ne devront pas trouver de difficultés à tenir convenablement leur rôle et relever ainsi le défi. Tout simplement, ils seront face à une occasion en or qui peut aussi mettre en péril leur avenir personnel…
Certains réservistes promus
Désormais, la carte des jeunes est le seul remède pour les Husseindéens car le club est en péril et rien ne présage un dénouement de la crise qui secoue le NAHD. Devant ce constat accablant, l’on apprend que certains jeunes seront promus incessamment et injectés au sein de l’équipe première. Le recrutement devrait se contenter de joueurs méconnus et ceux des divisions inférieures. L’autre question qui se pose est celle-ci : quelle allure aura le Nasria cette saison ?  
 

Zaïm repoussé par un dirigeant

Les jours se suivent et se ressemblent et aucune solution adéquate ne se profile à l’horizon. Toutes les affaires du NAHD sont bloquées et aucun preneur n’a fait le moindre pas pour investir au sein du Nasria. Le seul candidat potentiel a été démotivé et a rebroussé chemin avant même de frapper à la porte. En effet, l’ancien président de l’USMAN, Abdelbasset Zaïm, voulait racheter les actions de la SSPA mais un autre actionnaire et dirigeant influent au sein du club l’a dissuadé. Il a suffi que ce dirigeant appelle Zaïm au téléphone pour le convaincre d’abandonner l’idée d’investir au NAHD. Et pourtant tout le monde sait que toutes les actions de la SSPA au début de sa création ont été payées par Manaâ Guenfoud qui a fait de même avec les membres de son bureau afin de pouvoir démarrer le club et répondre au cahier des charges de la FAF.
Aucun dévouement !
Rien n’encourage les gens à investir au NAHD ou songer au rachat des actions mises en vente par les actionnaires démissionnaires. Selon nos informations, personne ne s’est approché de la direction pour, au moins, s’informer de l’opération de vente des actions ou demander des informations complémentaires. Un constat qui nous incite à dire que nul ne veut se mettre dans la peau des anciens dirigeants et qu’on craint ainsi de prendre en charge la gestion financière du club. Tout le monde est conscient que présider un club de Ligue 1 ou 2 Mobilis nécessite un budget conséquent et les aides de l’État et des sponsors ne suffiront pas à garantir une meilleure gestion. En somme, pas de dévouement à Hussein Dey et tout porte à croire que les choses ne vont pas changer à l’avenir…
Le temps n’est plus en faveur des Husseindéens
Jusqu’où ira cette situation catastrophique que traverse le NAHD ? Pas de preneur ou d’éventuels investisseurs et le club se dirige droit vers l’impasse et l’explosion. L’opération de la vente des actions prendra fin le 30 juin. Au cas où personne ne rachèterait les actions, ces derniers seront offerts gratuitement au CSA. Du coup, le capital du NAHD sera entre les mains de gens qui ne possèdent aucune expérience dans la gestion d’un club professionnel. C’est pour cela que le départ de Mourad Lahlou de la tête du club sportif amateur ne fait pas les affaires des actionnaires démissionnaires. En tout cas, le temps presse et n’est plus en faveur des Husseindéens, qui sont appelés à régler leur différend rapidement et mettre leurs intérêts personnels de côté car celui du NAHD passe avant tout autre considération personnelle…
 

Malgré la présence de l’ensemble des membres de l’assemblée générale du NAHD au complexe sportif de Hussein Dey, l’AG du CSA n’a pas eu lieu. Prévue à 10 heures, la rencontre a été reportée à une date ultérieure. Selon quelques membres influents, une nouvelle date du conclave sera fixée dans les prochaines heures. Il sera aussi question d’arrêter l’ordre du jour de l’AG ainsi que certains points liés au club.
Totale anarchie
Avant de décider le report de l’AG, une grande pagaille a été enclenchée. Pour la simple raison que l’ancien membre de l’assemblée général et président de la section hand-ball, Zineddine Akkak, a insisté pour participer aux travaux car il a le droit de prendre part au conclave malgré son retrait des affaires du club. Devant l’anarchie qui a régné avant même l’entame des travaux, il a été décidé d’ajourner l’AG. À noter que Zineddine Akkak a voulu auparavant destituer Mourad Lahlou de la présidence du CSA. Il entretient ainsi des relations tendues avec Lahlou et nul ne supporte l’autre...
Vers le changement du lieu de l’AG
Après ce qui s’est passé mercredi dernier avant le début des travaux de l’assemblée générale du CSA, les organisateurs songent sérieusement à changer le lieu de la prochaine AG. Ainsi, la rencontre sera délocalisée et n’aura pas lieu au complexe sportif de Hussein Dey. La commission chargée de l’organisation de ce conclave pense à un endroit moins fréquenté et éloigné de la commune. En tout cas, le jour et l’endroit de l’AG seront communiqués prochainement.
Le CSA aussi dans l’impasse
À Hussein Dey, ce n’est pas uniquement la SSPA qui est pénalisée et bloquée. Même le CSA se trouve dans la même position et demeure dans l’impasse. Les Husseindéens n’arrivent pas à organiser l’AG et l’élection d’un nouveau président en remplacement de Mourad Lahlou démissionnaire. Suite aux démissions collectives des actionnaires de la société, le club sportif amateur était censé gérer les affaires courantes du NAHD et permettre au club de démarrer sa saison même en cas d’absence d’un preneur. Du coup, tout est paralysé et bloqué au sein du Nasria…  

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