Auteur :
A. L.
vendredi 31 mai 2019 11:34
Du jamais-vu ! Le Mouloudia d’Oran, connu ces derniers exercices pour sa stabilité, a engagé douze techniciens cette saison. Chose qui prouve si besoin était les résultats catatrophiques que l’équipe a réalisés cette année. Il s’agit en effet de Badou Zaki, Hassan Dellal, Kamel Boudjenane, Brahim Boumachouk, Aïssa Kinane, Djamel Bekadja, Karim Saoula, Omar Belatoui, Jean-Michel Cavalli, Sayeh, Hadj Merine et Nadir Leknaoui. Jamais dans l’histoire du Mouloudia d’Oran l’équipe n’a connu un tel nombre de techniciens en l’espace d’une seule saison. Tour d’horizon !
Badou, le coup médiatique par excellence
Croyant bien faire, Baba, conseillé par ses proches amis, a engagé avant même la fin de la saison l’entraîneur Badou Zaki à Alger. Le président du MCO, contesté par une partie des supporters qui avaient réclamé son départ, a voulu les calmer en recrutant le coach marocain qui, il faut dire, était très demandé dans le marché algérien par quelques clubs de la Ligue 1 Mobilis, poussant ainsi Bououkaz, Mecheri et Haddou à la sortie malgré la quatrième place décrochée en fin de saison. Baba avait mis en place un staff technique élargie avec Hassan Dellal comme premier adjoint de Badou ainsi que le préparateur physique Kamel Boudjenane qui n’a travaillé qu’une semaine et l’entraîneur des gardiens de but, Brahim Boumachouk.
Kinane comme roue de secours
Quatre matches seulement après le début du championnat, le président Ahmed Belhadj, nullement satisfait des résultats de l’équipe avec deux défaites à l’extérieur et deux nuls à domicile, a accepté le départ de Badou Zaki sans avoir résilié son contrat. Il a trouvé en la personne de Aïssa Kinane la solution d’urgence en compagnie de Bekadja. Ce dernier avait descendu en flammes l’ancien staff marocain. Constatant une amlioration des résultats techniques, Baba a laissé les choses traîner jusqu’à la résiliation officielle du contrat avec Badou Zaki.
Belatoui, le pompier !
Conseillé encore par ses proches d’engager un entraîneur pour cette équipe, Baba, qui croyait encore avoir l’une des meilleures composantes de la Ligue 1 Mobilis, a confié cette tâche à un entraîneur qu’il connaît bien à savoir Omar Belatoui. Un technicien qui ne coûtera pas cher aux caisses du club et dont on connaît bien la méthode de travail. Malheureusement pour Baba, ce dernier, victime d’un mercato hivernal catastrophiquement géré, jette l’éponge à quatre journées de la phase retour. En effet, Belatoui a dû voir le président libérer Yattou, Hammar, Bouchar, Aït Ouamar, Bellal, Chibane, Kodjo et Feham. C’est à partir de ce mercato hivernal que l’équipe a entamé sa deuxième descente aux enfers.
Cavalli, l’ami de Baba
Toujours dans le cercle des choix low-cost, Baba encore une fois conseillé par ses proches en dehors du Mouloudia a jeté son dévolu sur un entraîneur qu’il connaît bien à savoir Jean-Michel Cavalli qui a entraîné l’équipe à deux reprises sous la présidence de Baba. Ce dernier a immédiatement débarqué à Oran pour succéder à Belatoui. Après un nul flatteur ramené de Aïn M’lila, l’équipe n’a pas cessé de collectionner les faux pas avec en prime une élimination en Coupe d’Algérie face au CS Constantine et une place de premier relégable après deux défaites de suite à Alger face au MCA et à Tizi-Ouzou contre la JSK. Ce bilan catastrophique a obligé Cavalli à rendre le tablier.
Leknaoui sauve la mise !
Dans l’obligation de récupérer Kinane puisque l’équipe s’est retrouvée sans aucun technicien, Baba apparemment tétanisé par la situation critique dans laquelle se trouve l’équipe a commencé à contacter à tort et à travers les entraîneurs dans l’espoir de provoquer le déclic lors des ultimes journées du championnat. Après le refus de Bouzidi et l’hésitation de Lekanoui, ce dernier a fini par renforcer le staff technique juste après la venue de Hadj Merine. Fort heureusement pour le Mouloudia et Baba, le dernier choix a été judicieux puisque c’est en particulier grâce à ce staff technique complémentaire que l’équipe est parvenue à assurer son maintien avec les résultats qu’on connaît.
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