Auteur :
B.T.
mercredi 27 mars 2019 11:25
Décidément, le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal n’est pas près de faire marche arrière concernant l’affaire du dernier match qui a mis aux prises son équipe avec l’OM à Médéa (24e journée du championnat). Dans son intervention, lundi soir, sur le plateau de Berbère TV, Mellal a usé d’un discours clair, affirmant que son équipe a été bel et bien été victime d’un arbitrage scandaleux à Médéa, ajouté à cela, les conditions dans lesquelles la rencontre s’est déroulée. Mellal est revenu sur toutes les irrégularités, huis clos non respecté, réserves techniques non acceptées par l’arbitre Lyès Boukouassa, entre autres. Il a aussi insisté sur l’obligation d’ouvrir une enquête judiciaire par la FAF pour faire toute la lumière sur les intentions du président Boukelkal qui a mis la pression sur les Kabyles pour arranger le match. Mellal a affirmé que le président Boukelkal n’a pas cessé d’appeler les dirigeants ainsi que le capitaine d’équipe Nabil Saadou durant la semaine du match pour solliciter l’arrangement du résultat de ladite rencontre.
Il attend le verdict de la CD pour passer à l’acte
Pour le président de la JSK, quitter la compétition est envisageable si aucune décision sévère n’est prononcée contre l’arbitre du match contre l’OM, Lyès Boukouassa, et le président Boukelkal. Mellal a même annoncé qu’une réunion devrait se tenir entre les dirigeants pour préparer les mesures à prendre en cas de réponse négative de la CD. Il a souligné qu’il attend le verdict de la commission de discipline qui l’a auditionné, jeudi dernier, avant de passer à l’acte. Mellal a déclaré qu’il saisira le TAS pour faire valoir les droits de la JSK avec comme dossier d’appui le CD des images de la télévision.
Il menace de saisir les instances internationales
Pas du tout content de la position prise par le président de la FAF, Zetchi, suite au match contre l’OM, le président de la JSK n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger le responsable de cette instance sportive nationale qu’il a qualifié de « limité et incapable de diriger le football national ». Désormais, un bras de fer entre Mellal et la FAF est déclenché et le président kabyle menace de recourir aux instances internationales pour faire valoir les droits du club et défendre ses intérêts.