Auteur :
Saïd D.
jeudi 21 mars 2019 12:11
En fin de soirée, nous avons eu une discussion avec le chef de projet de la JSK, Ghiles Mellal, lequel s’est exprimé par rapport au communiqué de la FAF mais aussi par rapport aux déclarations du président Zetchi et celles de Rebouh Haddad. Entretien !
Tout d’abord, qu’avez-vous à dire sur le communiqué publié par la FAF ?
Il est navrant qu’une instance de football telle que la FAF prenne une position aussi rapidement, en essayant de noyer le poisson dans l’eau, en parlant de tout sauf du problème majeur qui a été exprimé par le président par rapport à l’arbitrage et au comportement de l’équipe adverse. Nous nous désolons qu’une instance du football national défende des personnes, au lieu de défendre la pratique du football.
Pour la fédération, il ne fallait pas justifier la défaite de l’équipe en critiquant Haddad et Amalou. Qu’en pensez-vous ?
Nous nous ne justifions en aucun cas la défaite qui, soi-disant, a été infligée par un acteur qui est supposé être neutre. Nous n’avons pas dénoncé le fait que la JSK ait perdu mais nous avons dénoncé le comportement scandaleux du referee et de l’équipe adverse.
Pour eux, la JSK devrait présenter des justifications et des preuves, comment comptez-vous faire ?
L’histoire des preuves devient une rhétorique récurrente, à chaque fois qu’il s’agit de dénonciation de fait de corruption ou de fait ayant émaillé ou influé sur le résultat des matchs. Après le reportage de la BBC ou de France football, on a parlé de preuves. Aujourd’hui, on demande encore des preuves. A un moment donné, il n’ya pas de plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Dans toutes les justices du monde, les dénonciations telles qu’elles sont sont suivies par des enquêtes menées par des instances dirigeantes qui ont pour seul but de prouver et de chercher le mal pour l’arrêter. Si les instances ne veulent rien faire, qu’ils nous le disent.
Et le fait que vous ayez justifié la défaite ?
Les instances ont vu nos attaquants qui n’ont pas marqué mais ils n’ont pas vu le penalty imaginaire accordé à l’OM. Ils n’ont pas vu l’arbitre qui a refusé de recevoir nos réserves ni le fait qu’il n’ait pas sifflé la fin de la partie. Un président suspendu marchait sur le terrain tout en demandant à nos joueurs pourquoi ils ont respecté l’éthique sportive. M. Zetchi, tout cela ne suffit pas pour ouvrir une enquête ?
Même Rebouh Haddad a répondu au président Chérif Mellal, avez-vous quelque chose à lui dire ?
Le président de la JSK défend les intérêts de son équipe, nous essayons de défendre aussi le championnat. Quant à la comparaison avec le championnat allemand, en Allemagne, les clubs ne se disputent pas, leur but est de réaliser un travail de fond et ils ne contactent pas un joueur juste parce qu’il a été contacté par un club plus grand que soi. Le football là-bas n’a pas été politisé.
Que va faire la JSK maintenant ?
Nous avons envoyé un dossier à la FAF avec des preuves, nous avons aussi déposé une requête au niveau de la commission arbitrale et à la LFP. Nous allons attendre de savoir quelle seront les positions officielles des instances et nous allons utiliser tous les recours légaux pour défendre les intérêts de la JSK. Nous ne travaillons pas au hasard. Notre but est de restructurer le club à tous les niveaux. Nous allons défendre le club au double plan national et international.
Publié dans :
Rebouh Haddad
Zetchi.
Cherif Mellal