Rohr, l’autre piste de la FAF

Depuis l’annonce du départ de Rabah Madjer, plusieurs noms ont été cités comme la priorité du président Zetchi et ses collaborateurs. De Christian Gourcuff à Vahid Halilhodzic en passant par Hervé Renard et Carlos Queiroz,  jusqu’ici on peut dire qu’il s’agit bien de techniciens aux qualités avérées, mais en plus de ces cibles privilégiées de la FAF, d’autres noms susceptibles de répondre au profil recherché par le président Kheïrdine Zetchi, pointent le bout du nez. Après   Alain Giresse qu’on annonce comme potentiel nouvel entraîneur des Verts, un autre nom intègre la short-liste des dirigeants de la FAF. Il s‘agit de l’actuel sélectionneur du Nigeria Gernot Rohr. Une source très au fait de ce dossier nous a appris que Rohr figure parmi les techniciens de la short-liste du président.

Il parle français et connaît très bien l’Afrique  
L’homme qui a failli sortir l’Argentine de Lionel Messi du premier tour du Mondial-2018, se présente comme le profil idéal pour succéder au coach Rabah Madjer. Gernot Rohr qui a roulé aussi sa bosse en France et en Afrique, connaît très bien le football algérien. En effet, en plus de sa connaissance du football africain, pour avoir entraîné des sélections comme le Niger, le Burkina Faso, le Gabon où tout récemment le Nigeria qu’il a pu qualifier en Coupe du monde en Russie, ce technicien, qui a entraîné pas mal de grands clubs français à l’image des Girondins de Bordeaux, de l’OGC Nice et du FC Nantes, connaît parfaitement la mentalité des joueurs algériens pour avoir eu sous sa coupe plusieurs internationaux algériens par le passé.

Lié encore au Nigeria, Rohr peut quand même partir   
Comme tout monde le sait, après avoir réussi son objectif avec les Greens Eagles, la Fédération nigériane de football avait décidé de prolonger le contrat de Gernot Rohr le mois de janvier. Ainsi, le coach franco-allemand est lié avec le Nigeria jusqu’en 2020. Seulement selon nos informations, Rohr disposerait, comme le font tous les driver, d’une clause lui permettant de négocier son départ après le Mondial. Ce qui signifie que son contrat prolongé en janvier ne constitue pas vraiment un frein si bien entendu la FAF décide de passer à l’action sur cette piste bien précise. Jusqu’ici, il ne s’agit que d’une piste parmi d’autres, qui répond, il faut le rappeler, aux exigences techniques prônées par les membres désignés à nommer le futur sélectionneur des Verts.
 

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