Auteur :
Saïd F.
mardi 17 avril 2018 08:45
Les scènes de violence ayant émaillé la rencontre JS Kabylie-MC Alger disputée vendredi dernier à Constantine et comptant pour les demi-finales de la Coupe d’Algérie a suscité la colère et l’émoi des Algériens. Chacun est responsable de ce qui s’est passé et si, pour certains, les principaux responsables de tout ce qui s’est passé ce sont les dirigeants des deux clubs, d’autres assurent que tout a débuté par cette décision de la FAF d’interdire le déroulement de cette partie et celle d’avant entre la JSK et l’USM Blida au stade 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, sous prétexte que la contenance de cette enceinte ne dépasse pas les 20.000 places requises pour abriter les matchs de Coupe d’Algérie à partir des quarts de finale. Une décision prise avant l’entame de la compétition et jugée par beaucoup d’inutile et génératrice de problèmes sachant que notre pays malheureusement ne dispose pas réellement de stades à grande contenance. C’est ainsi que nous avons appris de source sûre que la FAF, via la commission chargée de l’organisation de la Coupe d’Algérie, envisage d’annuler cette décision et de revenir à un ancien règlement, qui sera toutefois réajusté. Ainsi, à partir de la saison prochaine et dès les quarts de finale, il n’y aura plus cette loi qui stipule que le premier club tiré lors du tirage au sort jouera à domicile. On repassera en effet au système du terrain neutre à partir de ce tour. C’est à la commission de la Coupe d’Algérie de choisir ensuite les terrains qui abriteront les rencontres en prenant en compte bien sûr les distances entre les villes des deux clubs devant s’opposer.
L’épisode de Constantine a donné à réfléchir aux responsables de la Fédération
Il faut dire que tout ce qui s’est passé vendredi dernier a donné à réfléchir au président de la FAF et aux membres du bureau fédéral. Le fait que la JSK ait choisi le stade Hamlaoui pour abriter cette rencontre de demi-finale sachant que la relation entre les supporters du CSC et ceux du MCA est depuis quelque temps assez tendue, a accentué ce climat de violence. Suivant les règlements de la Coupe d’Algérie en vigueur, la FAF n’avait aucunement le droit de refuser la demande des responsables kabyles puisque le stade choisi répondait parfaitement aux normes requises. A présent, la FAF, et par conséquent, la commission qui gère la compétition, veut reprendre les choses en main en prenant le soin de choisir elle-même les stades qui abriteront ces matchs chocs des quarts et demi-finales de l’épreuve pour éviter toute polémique à l’avenir et discorde entre clubs.
La proposition sera soumise lors d’une réunion de la commission de la Coupe d’Algérie
Cette proposition de revenir dès la saison prochaine au système de terrain neutre dès les quarts de finale sera soumise lors de la prochaine réunion de la commission nationale de la Coupe d’Algérie, dont le président demeure Noureddine Bakiri. On imagine que les membres de cette commission qui sont : Noureddine Bakiri (président), Imad-Eddine Mohamdioua (secrétariat général de la FAF), Amar Bahloul (membre du bureau fédéral), Ali Malek (président de la Ligue nationale de football amateur), Djamal Zemam (président de la Ligue nationale de Futsal), Ahmed Dribat (président de la Ligue de wilaya de Tamanrasset), Ahcene Arzour (président de la Ligue de wilaya de Constantine), Mohamed Chibi (président de la Ligue de wilaya de Médéa) et Mohamed Hachemi (président de la Ligue de wilaya de Aïn Témouchent), vont sans doute la valider. On évoquera aussi cette proposition lors de la prochaine réunion du BF prévue ce jeudi au CTN de Sidi Moussa.
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