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lundi 13 novembre 2017 09:16
Dans Le K Benzema, le long documentaire que lui a consacré Canal+ dimanche soir, Karim Benzema revient sur plusieurs épisodes marquants de l'affaire du «chantage à la sextape» et ses suites (il n'a plus été convoqué en équipe de France depuis sa mise en examen).
L'interview de Valbuena au Monde
L'attaquant du Real Madrid s'exprime d'abord sur l'interview donnée par Mathieu Valbuena le 27 novembre 2015 au Monde, dans laquelle ce dernier disait à propos du rôle de Benzema dans l'affaire : «Même à mon pire ennemi, je ne ferais pas ça».
«Il dit n'importe quoi, il est tombé sur la tête, deux fois même, se souvient avoir pensé le triple vainqueur de la Ligue des champions. A ce moment-là, il faut parler parce que le gars est en train de dire n'importe quoi.» Quelques jours plus tard, Benzema donnera à son tour une longue interview à TF1.
La promesse de Le Graët
L'attaquant aux 81 sélections en Bleu raconte aussi un rendez-vous dans l'appartement de Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, plusieurs mois avant l'Euro 2016 et alors que la question de son retour en équipe de France pour la compétition se pose avec insistance. «Tu as ma parole d'homme» lui aurait alors promis Le Graët. «Puis d'un coup, ça change, je ne sais pas d'où ça vient», raconte l'attaquant.
Son interview dans Marca
A propos de la fameuse interview qu'il a donnée au quotidien sportif espagnol Marca le 1er juin 2016, à quelques jours du début de l'Euro, Karim Benzema a rappelé : «Je n'ai jamais dit que Didier Deschamps est raciste, je n'ai jamais dit que Noël Le Graët est raciste.» Il avait effectivement répondu à une question lui demandant si Didier Deschamps était raciste ainsi : «Non, je ne le pense pas. Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France.»
Le photomontage avec Deschamps
En mai dernier, le sélectionneur français avait qualifié de «pitoyable» le fait que Benzema ait «liké» un photomontage posté sur Instagram par le rappeur Booba dans lequel les visages du sélectionneur, de Manuel Valls et d'Olivier Giroud remplaçaient ceux de trois défenseurs de l'Atlético de Madrid dribblés par l'attaquant français.
«Peu importe qui est sur la photo, quoi qu'il se passe, si ça me fait rire, je like, explique l'ancien Lyonnais dans le documentaire. Ça s'appelle les réseaux sociaux. Il y a des trucs qui font rire, boum tu likes, c'est fait pour liker. Parfois il y a des photos sur moi, des montages, qui me font rire, ça n'a rien à voir avec des piques ou quoi que ce soit.» rapporte L’Equipe.fr.
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