Auteur :
A. L.
mercredi 18 octobre 2017 17:29
Face à trois équipes différentes aussi bien au niveau du jeu que de la valeur, le Mouloudia d’Oran n’a pas réussi à les battre se contentant du point du match nul. Même contre Blida, les Hamraoua ont dû leur salut à leur fraîcheur physique lorsqu’ils ont réussi à s’imposer grâce à trois buts inscrits dans le dernier quart d’heure. Alors que se passe-t-il au stade Ahmed-Zabana au point où le Mouloudia ne sait plus gagner ? On ne peut pas s’en prendre aux choix de l’entraîneur, Moez Bouakaz, qui a aligné avant-hier la même composante possible avec une équipe à vocation offensive où l’on trouvait deux éléments en pointe de l’attaque, Tiaïba et Souibaâ, soutenus par Bentiba qui était comme un électron libre changeant de poste durant la majeure partie passée sur le terrain. Au milieu du terrain, les Heriat, Ferrahi et Boudoumi étaient les éléments les plus en forme alors qu’en défense, Bouakaz n’a pas essayé d’innover. On peut justifier ce nul par la fatigue car l’équipe a enchaîné son deuxième match en l’espace de trois jours. Sinon, face à l’USMBA et au NAHD, le Mouloudia était bel et bien au repos.
Les deux visages opposés de l’équipe
Ce que l’on n’arrive pas à expliquer est le fait que le Mouloudia est en train ces derniers jours de présenter deux visages diamétralement opposés en championnat. Une équipe qui trouve des difficultés à jouer au stade Ahmed-Zabana car face au NAHD, à l’USMBA et contre le MCA avant-hier, on était beaucoup plus proches de la défaite et une formation qui a réussi à gagner avec l’art et la manière en dehors de ses bases. Même contre le PAC lors de son premier déplacement, l’équipe aurait pu prétendre à un meilleur résultat si Bentiba avait traduit le penalty accordé en fin de première période. La différence n’existe pas seulement au niveau des résultats réalisés mais surtout du rendement qui n’est pas le même.
Où réside le problème ?
Même les spécialistes n’arrivent pas à comprendre ce phénomène qui se déroule au Mouloudia d’Oran en début de saison et encore moins les dirigeants qui sont actuellement en place. Comment cette équipe du MCO présente un visage radieux avec des résultats exceptionnels à la clé en dehors de ses bases et trouve des difficultés à Zabana. Pour élucider ce problème, le président est appelé à donner encore du temps au staff technique lequel est le seul à pouvoir trouver des réponses mais aussi des solutions palpables sur le terrain.
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