Auteur :
A. L.
jeudi 29 juin 2017 17:27
Esseulé par l’absence des actionnaires et celle des membres du conseil d’administration, le président Ahmed Belhadj s’est lancé à la recherche d’autres collaborateurs et alliés pour travailler plus au moins en paix durant cette intersaison. Le premier responsable du club d’El Hamri se charge actuellement d’une double mission, celle de travailler les plans technique et administratif tout en renforçant son propre entourage. Si sur le plan technique, Baba a engagé un entraîneur, qui plus au moins est en train de faire l’unanimité, et un manager général qui a déjà travaillé au club dans un autre domaine. Le patron des Hamraoua qui veut avoir le plus de soutien possible des supporters devra offrir un nouveau poste à l’ancien président du comité des supporters, Salem Fodil, présent avant-hier dans un dîner offert par un autre supporter qui réside à El Hamri ayant pour nom Douina Abdelkrim. Baba sait bien qu’il a besoin de ces personnes connus dans le quartier fief du Mouloudia à ses côtés. Ayant surtout besoin d’un soutien moral en cette période où il est contesté par certains actionnaires, Baba qui sait très bien qu’il risque de faire face à des coups émanant de ces membres de la société veut se protéger en cette période sensible de recrutement.
Haddou, un allié de choix
D’aucuns estiment que le fait d’avoir un nom comme Haddou Moulay à ses côtés demeure déjà un acquis. Après les brefs passages de Benmimoun et Ouasti sous son ère, Baba veut donner plus de prérogatives à l’ancien international oranais. D’ailleurs aussitôt il l’a recruté que le président a demandé l’avis de Haddou Moulay concernant Bouakkez. Il compte bien l’impliquer dans cette opération de recrutement qui devra se faire conjointement avec l’entraîneur Bouakkez. Ce dernier se dit aussi ravi de travailler au côté de Haddou Moulay qui force déjà le respect. Il faut dire qu’on attend beaucoup de l’ex-capitaine des Verts.
Bouakkez fait l’unanimité
L’autre choix qui est en train de faire l’unanimité est celui du coach Bouakkez qui a réalisé un parcours honorable avec le Rapid de Relizane. Ce n’est pas le nombre de points récoltés par l’équipe qui a poussé le président à l’engager mais le style de jeu purement offensif que les Oranais aiment beaucoup a obligé Baba à recruter ce coach. Il faut reconnaître que le Rapid pratiquait l’un des meilleurs footballs du championnat de la Ligue 1 Mobilis sous son ère. Du coup, Bouakkez s’annonce comme le bon choix pour le Mouloudia.
Il doit engager un DG et réorganiser l’administration
Si sur le plan sportif, Baba est en train de mettre en place une organisation que ses proches et certains supporters avaient réclamée, administrativement parlant il reste encore du chemin à faire puisque le président devra encore engager un directeur général mais surtout trouver un siège digne de ce nom à cette société qui exerce soit dans son bureau à Aïn Turk ou chez le secrétaire qui fait l’essentiel de son travail à son domicile ou dans un cyber café.
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