Auteur :
N. R.
lundi 19 juin 2017 19:24
La direction de l'USMH, soucieuse d'assurer au club une meilleure stabilité sur le plan financier, veut se renforcer par l'intégration des industriels qui viendraient renforcer la composante des actionnaires. Notre source nous a révélé que plusieurs industriels ont été approchés pour investir dans la SSPA/USMH. Certains d'entre eux se sont montrés intéressés par cette éventualité qui vraisemblablement a des chances d'aboutir. C’est le cas de Lefki qui était à un moment donné intéressé par l’idée d’investir. Alors que beaucoup parmi ses partisans souhaitaient le voir investir dans la SSPA USMH et prendre les commandes du club. Finalement l’ancien président de l’USMH, Mohand Ameziane Lefki, ne viendra pas. Il a décidé de faire machine arrière. Du moins, c’est ce que nous avons appris à travers sa page facebook où il fait état des raisons qui l’ont contraint à s’abstenir, une situation financière pas claire et des dettes qui s’élèvent à plusieurs milliards. Toutefois il est toujours intéressé pour prendre les rênes du CSA.
Le futur président ne sera pas connu avant le 2 juillet
Les préparatifs de l'assemblée générale ordinaire de la SSPA/USMH, les noms des joueurs susceptibles de venir renforcer l'équipe dès l'intersaison et la liste des joueurs libérés, ce sont là les sujets qui alimentent, entre autres, les discussions des supporters des Jaune et Noir.
Même si, pour l’instant, Laib tente de gérer quelques affaires courantes du club, conformément aux règlements, il va falloir attendre encore au moins deux semaines pour la tenue de l’assemblée pour connaitre le nouveau président de l’USMH. Pour l’instant, Laib, et même s’il ne le dit pas, est le seul prétendant pour prendre les commandes du club, mais il se pourrait qu’un autre actionnaire se manifeste en présentant sa candidature. On pense notamment à Bouslimani.
SOS club en danger
La formation harrachie est, depuis plusieurs semaines déjà, dans l'impasse. En attendant que la tenue de l'assemblée générale élective désigne un nouveau président, la formation chère aux Harrachis se trouve dans une situation pour le moins délicate : «Le club est dans une situation difficile. Nous ne voulons pas qu'une équipe comme l'USMH connaisse le même sort que d'autres clubs qui ont disparu de la scène sportive après avoir fait le bonheur du football algérien.» En attendant, la balle est désormais dans le camp des actionnaires, lesquels, selon certains observateurs, n’arrivent plus à trouver ni compromis entre eux ni une solution. Il faut dire aussi que cette situation ne va pas durer. Les joueurs, qui ne se manifestent pas pour le moment, ne vont pas patienter encore longtemps et demanderont certainement leur libération en contrepartie de leur dû avant de quitter le club. Eux qui attendent leur argent, vont certainement avoir besoin d'être motivés pour poursuivre leur parcours et réaliser l'objectif assigné par la direction du club cette saison. Ainsi, les promesses ne suffiront pas malgré la confiance mutuelle qui règne au sein du club.
Une entreprise étatique, le rêve des Harrachis
Pour répondre à ceux qui veulent prendre la présidence et qui prétendent apporter une meilleure gestion, les amoureux du club, parmi eux des anciens dirigeants, membres fondateurs, restent convaincus que le problème au club harrachi reste financier et que seule une entreprise étatique ou un grand industriel, ayant les moyens financiers et l’expérience dans la gestion d’un grand club, peuvent prétendre au poste de président de l’USMH. D'après plusieurs observateurs, la direction du club a déjà lancé ce genre de défi aux prétendants pour la présidence de l’USMH. D’ailleurs lors d’une récente discussion avec un des actionnaires de l’USMH, celui-ci nous dira : « Tout le monde sait que le problème de l’USMH, c’est l’argent. Notre club a pris une autre dimension, celle d’un grand club professionnel, et donc il ne peut plus fonctionner avec les subventions de l’Etat seulement. Il faut un gros budget pour faire fonctionner ce club. Par conséquent, on a beaucoup besoin plus d’un investisseur gros calibre. Donc, s’il y a des prétendants dans ce genre que je viens de citer, cela nous ferait plaisir, et je serai en tant qu’actionnaire le premier à leur souhaiter la bienvenue. Sinon si quelqu’un a l’intention de venir juste pour gérer, je dirai que les gestionnaires sont nombreux à El Harrach ».
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