Auteur :
N. R.
lundi 17 avril 2017 21:10
La rencontre amicale d’hier contre le NAHD a été caractérisée par l’absence de l’entraîneur en chef Boualem Charef. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit pas d’un boycott. Quant aux raisons, elles sont nombreuses. D’abord, il s’agit plus d’un ras-le-bol qu’autre chose. Mais il est certain qu’il ne s’agit pas d’un boycott. Pour connaitre en détail les raisons de cette défection de Boualem Charef, hier au match amical contre le NAHD, il faut revenir au moins une semaine en arrière. Soit lundi dernier, jour de la reprise. Les joueurs se sont plaints à leur coach, des promesses non tenues par le président Laïb concernant le payement de leurs salaires. Le coach harrachi avait demandé à ses poulains de patienter encore au moins trois jours. Jeudi dernier, les joueurs qui ont participé à la rencontre amicale contre le PAC ont encore une fois soulevé le problème d’argent tout en exprimant leur ras-le-bol. Charef trouve légitime, les revendications de ses joueurs. Ces derniers même déçus acceptent de participer à la confrontation amicale contre le Paradou. Mais durant le match et malgré la victoire, certains supporters visiblement manipulés font entendre des vertes et des pas mûres à l’entraîneur harrachi. Ce dernier quitte le stade Lavigerie déçu. Mais juste avant qu’il ne parte, un membre du staff technique lui demande de fixer la date de la reprise. Boualem Charef très en colère rétorque : «Pas de reprise avant le payement des joueurs». Ces derniers déduisent que c’est un appel à une grève. Mais après un bon repos, Charef est revenu à de meilleurs sentiments, et appelle ses poulains à reprendre le chemin du stade. Mais la séance de reprise est assurée par Abdelaziz. Hier au moment où tout le monde s’attendait à son retour, Charef a brillé par son absence.
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