Sénégal 2 - Algérie 2 / Leekens : «Mon avenir ? Quand je commence un travail, je dois le finir, je ne crois pas au court terme»

La première question qui a été posée, hier, au sélectionneur national, Georges Leekens, en conférence de presse d’après-match est celle relative à son avenir à la barre technique de l’EN, suite à une sortie prématurée et sans gloire à cette CAN-2017. Va-t-il démissionner ou non ? Sa réponse a été très ambigüe. Il ne s’y est pas attardé, mais il a bien fait savoir qu’il n’avait pas l’intention de démissionner. «Pour l’avenir, il y a du travail à faire. Quand vous commencez un boulot, ça ne va pas tomber du ciel, vous devez le finir, et pour l’avenir, on doit éviter certaines choses», a-t-il répondu avant qu’un autre journaliste ne revienne à la charge pour savoir si Leekens a le soutien du président de la fédération. Le Belge souligne qu’il ne travaille jamais dans le moyen terme. «Je ne crois pas au travail à court terme. Un bon travail se fait en profondeur et dans le long terme. Ce groupe va murir et va progresser, car on sait aujourd’hui ce qu’on doit faire pour atteindre le haut niveau au plan international. Concernant mon contrat, mon seul objectif, c’est de faire le maximum pour vous et pour nous tous,  c’est ce que j’avais dit lors de ma première conférence de presse et c’est ce que j’ai toujours dit», signe-t-il. «Nous avons fait ce qu’il fallait faire, mais en apprenant le résultat de l’autre match, c’était dur pour les joueurs» Georges Leekens estime, par ailleurs, que les Verts ont fait hier le match qu’il fallait et qu’ils avaient largement les moyens de l’emporter, n’étaient les Tunisiens qui les ont refroidis très tôt dans la partie, selon lui. «Je crois que nous avons fait aujourd’hui ce qu’on devait faire. Il y avait une bonne réaction des joueurs, mais encore une fois, il y a eu des erreurs qui ont fait qu’à chaque fois qu’on marquait, on se faisait rattraper au score. Il est normal que tout le monde soit déçu, mais quand on est sportif, on doit l’accepter. C’était compliqué, car on n’a pas arrêté de chercher après l’autre résultat. C’était dur de savoir que les jeux étaient faits, mais il fallait honorer notre engagement jusqu’à la fin et essayer de gagner le match. Je souhaite une bonne continuation pour le Sénégal que je félicite d’ailleurs», a-t-il expliqué.
«Je n’accepte jamais les tâches faciles»
Répondant aux questions des journalistes, le coach national rappelle qu’une CAN n’est pas facile à jouer : «Quand j’ai accepté cette tâche, je savais que ça n’allait pas être facile, je n’ai jamais accepté des tâches faciles dans ma vie. Je savais quelles étaient les qualités de cette équipe et je sais maintenant quels sont les points qu’on doit travailler à présent. Vous savez, dans une CAN, ce n’est pas très évident. La dernière fois où l’Algérie l’avait gagnée, c’était en Algérie.»
«On ne fait pas des changements juste pour les faire»
Concernant le match et le coaching du Belge qui a été souvent remis en cause, Leekens devait répondre à une question directe par rapport aux changements qu’il a effectués, parfois tardifs et voire inopportuns. Et là aussi, on ne sait pas s’il ne comprend pas le français et s’il fait exprès de répondre en usant de la langue de bois : «Quand on fait des changements, on ne les fait pas juste pour les faire. En ce qui nous concerne, on n’avait pas trop de choix, compte tenu des nombreux joueurs blessés. Nous avons fait jouer de jeunes joueurs qui ont été à la hauteur, mais aujourd’hui, ils ne pouvaient pas bien s’exprimer, car dans leur tête, en apprenant le résultat de l’autre match, ils étaient déjà éliminés et la motivation n’est plus la même. Mais je suis tout de même content de ce match, les joueurs ont montré qu’ils ont de la qualité», a-t-il répondu.   A la fin de son intervention, Georges Leekens a fait savoir que l’Algérie n’est pas écartée de la course au Mondial de  Russie et qu’elle ne va pas lâcher prise. «On a mal débuté les éliminatoires contre le Cameroun et le Nigeria, c’était avant moi, mais on ne va rien lâcher, nos chances sont toujours intactes», fait-il savoir.
 

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