Auteur :
Riad O.
mardi 27 décembre 2016 22:23
Dans le cadre de la 21e journée de la Jupiler Pro League, Anderlecht est allé chercher une précieuse victoire avant-hier soir chez la formation de Charleroi (0-2). Le joueur de l’EN, Sofiane Hanni, a joué un grand rôle dans l’obtention de ce succès, puisque c’est lui qui a délivré la passe décisive du premier but inscrit par son coéquipier, Teodorczyk. Cette passe décisive est la sixème du genre pour Hanni en championnat belge cette saison, à deux unités de son total de la saison passée. A l’issue de la rencontre, Hanni s’est montré très heureux de ce succès qui permet à Anderlecht de prendre provisoirement la première place du classement, tout en pointant une nouvelle fois l’importance du buteur polonais, Lukasz Teodorczyk. «Sa qualité, c’est d’être là au bon moment. C’est un tueur à gages dans la surface !» dira Hanni. «Encore une semaine de vacances puis on va devoir se préparer» a déclaré celui qui espère faire partie de la liste des 23 de Geroge Leekens pour la prochaine CAN qui aura lieu au Gabon.
«On aimerait jouer comme le Barça, mais…»
Ce succès, le troisième pour Anderlecht en championnat, lui permet de prendre une sérieuse option pour disputer les playoffs. Cependant, et en dépit de cette victoire, Anderlecht, et de l’avis de tous les journalistes belges, n’a pas livré une grande prestation face à Charleroi. Quand on lui dit que ce n’est pas très amusant de regarder les matches du RSCA pour l’instant, Hanni sourit : «Vous savez, on aimerait jouer comme le Barça mais on en est loin. On était en crise après la défaite à Zulte Waregem. On a bien remonté la pente en prenant beaucoup de points ». « On y va petit à petit. D’abord les résultats. On essaiera d’y ajouter la manière ensuite» dira Hanni avant de conclure : «On joue comme des frères depuis quelques semaines. On se bat tous les uns pour les autres et ça me rend très fier. C’est ça notre force pour le moment. Dans un passé récent, on était battus par des équipes pas plus fortes que nous parce qu’on ne s’investissait pas autant que notre adversaire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.»
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Sofiane Hanni.