Auteur :
S.A.
mercredi 14 décembre 2016 21:55
En effet, le scénario tant redouté refait malheureusement surface. L’équipe étant éloignée du podium, les dirigeants devront désormais se soucier plus du maintien que d’autre chose, car on devrait s’inquiéter du porte-fanion plus que des autres affiliations et desseins. Ce qui intrigue et paraît incroyable, c’est que cette situation serait orchestrée. C’est du moins ce qu’estime l’opinion sportive à Bejaïa, car selon elle, il faudrait juste jeter un coup d’œil sur les autres formations qui sont, pourtant, moins nanties, mais qui jouent les premiers rôles, pour deviner les intentions. De nombreux connaisseurs pensent, en effet, que l’équipe joue en-deçà de sa valeur réelle. Il semblerait qu’un réel problème se pose au sein du club sur le plan physique du moment que l’équipe n’a pas vraiment travaillé avec l’entraîneur sortant, Nacer Sandjak. En somme, c’est toute la stratégie de préparation de l’équipe depuis le mois de juin dernier qui est remise aujourd’hui en question.
L’équipe n’a pas eu le temps de se préparer à cause de la coupe de la CAF, mais…
Après les joueurs, la première personne pointée du doigt est l’entraîneur Nacer Sandjak. Certaines personnes de l’entourage du club, ainsi que les supporters, ont accusé Sandjak et lui font porter le chapeau. Pour ces derniers, il est le premier responsable de cette situation. Certains affirment que l’équipe n’a pas eu vraiment le temps pour effectuer une préparation, l’été dernier, à cause de l’engagement de l’équipe en Coupe de la CAF, mais pour eux le coach Sandjak n’a pas su profiter aussi de la période entre un match et un autre. Ce dernier n’a pas su gérer convenablement son onze, chose qui a été fatale pour l’équipe sur le plan médical.
Des séances d’entraînement de 45 minutes et des quartiers libres prolongés
Loin de nous l'idée de vouloir critiquer ce qu’a réalisé Sandjak avec le MOB, mais une brève halte s'impose pour un constat de ce qui a été fait jusque-là. Il faut donc dire que sous l’ère Sandjak, les joueurs ont rarement dépassé une heure de travail lors d’une séance. Généralement, les joueurs ne travaillent que 45 minutes par jour. Cela a été peut-être compréhensible du moment que ce dernier a beaucoup misé sur la récupération, mais il a oublié aussi que ses joueurs avaient besoin de travail pour tenir le rythme des matches. Cela dit, Sandjak n'a pensé à cette époque qu’aux matches de coupe de la CAF et cela a été une erreur de sa part.
Un stage en Tunisie pour rien !
Un premier choix incompréhensible du coach Nacer Sandjak lorsqu’il était en poste, celui d’avoir organisé un stage de 6 jours en Tunisie et plus précisément à Sousse à quelques jours seulement de la finale aller qui s’est jouée à Blida. D’après certains joueurs, l’équipe n’a rien fait à Sousse se contentant donc de quelques séances légères qui n’auront pas servi à grand-chose. Cela sans oublier aussi que le coach a laissé à la maison trois éléments, Cheklam, Lakhdari et Messaâdia. Ces derniers ne se sont pas entrainés durant cette période et cela leur a coûté très cher car maintenant ils souffrent de graves blessures et ne peuvent même pas tenir 30’ dans une rencontre, le cas d’ailleurs de Messaâdia qui a quitté le terrain trois fois de suite et Cheklam qui a cédé sa place à la 29’ face à l’USMH.
Boussaâda : «J’ai trouvé les joueurs dans une condition physique lamentable»
Interrogé sur la forme physique de ses joueurs et notamment sur les blessures à répétition, le préparateur physique du MOB, Abdelwahab Boussaâda, nous a fait savoir que les joueurs accusent un énorme déficit physique. Ce dernier affirme aussi qu’il ne faut pas attendre plus des joueurs actuellement car lors de la période estivale, ils n’ont rien fait : «Il ne faut pas se voiler la face, les joueurs accusent un énorme retard sur le plan physique. Certes, ils étaient pris par la coupe de la CAF, mais ils n’ont pas vraiment eu la préparation qu’il fallait. Ainsi, on ne doit pas attendre des miracles d’une équipe qui n’a pas travaillé avant l’entame de la compétition».
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