Auteur :
A. L.
mardi 15 mars 2016 18:17
A la fin de la séance d’hier matin, l’entraîneur des Hamraoua Fouad Bouali qui a repris du service, nous a affirmé avoir pris ses dispositifs en interpellant les pouvoirs publics et les responsables de la balle ronde afin d’assurer la sécurité pour la délégation oranaise lors de cette virée africaine. Secoués par les attentats commis à 40lm seulement de l’est de la capitale ivoirienne qui va abriter la seconde manche de ce premier tour de la Coupe de la CAF, les responsables oranais ainsi que Bouali ont multiplié les appels avant-hier avec les hauts responsables du football algérien ainsi qu’avec les services consulaires du pays en Côte d’Ivoire afin de leur assurer une protection maximale lors du court séjour de l’équipe à Abidjan. Il faut dire que Bouali qui a vécu une expérience douloureuse en Libye il y a de cela trois ans, agit en connaissance de cause et veut mettre à l’abri son équipe de toute mauvaise surprise.
Déçu de n’être pas allé hier
Finalement, Bouali n’a pas eu suite de sa demande, celle de vouloir avancer le voyage vers la Côte d’Ivoire de 48 heures. Le coach du Mouloudia voulait en effet aller hier au lieu de demain en fin d’après-midi. Ce qui a déçu le plus, le coach, c’est le fait que personne parmi la direction ne lui ait donné une réponse claire ou un argument plus au moins valable. Ce n’est qu’hier que le coach a compris qu’il n’y aura plus de possibilité de rallier Abidjan avant la date initiale. Il faut dire que Bouali voulait accorder plus de temps d’adaptation à ses éléments 72 heures avant le jour du match. Bouali appréhende les conditions climatiques qui règnent en Côte d’Ivoire surtout que la plupart de ses éléments ne sont pas suffisamment expérimentés pour affronter ces paramètres extérieurs.
«J’appréhende la réaction de mon équipe»
Pour ce qui est du match lui-même, Bouali nous a fait savoir qu’il appréhende beaucoup la réaction de son équipe au cours de ce match : «Il est clair que j’appréhende la réaction de mes joueurs sur le terrain pas par rapport à l’adversaire du jour mais face au voyage, la fatigue et aussi les conditions climatiques. Il est clair que ce match ne sera pas du tout facile.»
«Oui, on a demandé la sécurité»
Le coach du Mouloudia affirme avoir sollicité les pouvoirs publics et sportifs afin de garantir une protection maximale à la délégation oranaise. «Moi et des responsables qui travaillent aussi dans l’ombre, on a fait ce qu’on devait faire à savoir réclamer la sécurité après les attentats qui ont eu lieu cette semaine en Côte d’Ivoire. Une équipe de football venue de l’Algérie pourrait être une cible idéale», affirme Bouali avant d’enchaîner : «On a demandé de la sécurité. Notre pays va faire l’essentiel. Donc, on n’a pas à trop s’étaler sur ce sujet.»
«Ce n’est pas moi qui ai privé Belabbès et Bourzama de la liste africaine»
Concernant les cas Belabbès et Bourzama qui ont été rayés de la liste africaine, Bouali furieux d’entendre que certaines personnes essayent de lui porter le chapeau et s’est s’expliqué : «Ce n’est pas moi qui ai décidé d’enlever Belabbès et Bouzama de cette liste africaine. Je n’ai d’ailleurs pas vu ces deux éléments le jour où je suis venu à la tête de la barre technique de l’équipe. Pour Bourzama qui a été opéré, on a pu le convaincre mais pour Belabbès on a dit qu’il a de minces chances de rejouer cette saison. Mais ces deux joueurs peuvent bénéficier d’une licence africaine avant le tour des poules si on sera qualifiés.»
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