Auteur :
jeudi 03 septembre 2015 13:41
L’ail : vraiment très bon pour votre cœur
L'allicine contenue dans l'ail agit tous azimuts sur votre système cardiovasculaire.
Elle s’occupe de votre cholestérol et votre tension qu’elle fait baisser et elle dilate vos vaisseaux coronaires. En même temps, elle lutte contre l’agrégation des plaquettes et empêche un méchant caillot de se former dans vos artères et de les boucher, ce qui n’est jamais une partie de plaisir.
Autrement dit, l’ail exerce une véritable action de prévention contre les accidents cardiovasculaires.
L’ail : protecteur de certains cancers
De nombreuses études ont démontré qu’une consommation régulière d’ail avait un heureux effet sur la prévention des cancers de l’estomac et du colon.
Il pourrait avoir la même influence bénéfique sur les cancers du larynx, de la prostate et du sein. Mais on n’en a pas encore de preuves formelles.
Cet effet protecteur de l’ail vient de l’allicine et des antioxydants qu’il contient aussi. Tout cela se combine dans votre organisme pour votre plus grand bien.
L’ail : un antibiotique naturel
Depuis l’Antiquité, l’ail a été consommé pour lutter contre les infections. En 1858, Louis Pasteur a vérifié ce pouvoir en démontrant qu’il pouvait détruire deux types de bactéries : les salmonelles et les Escherichia coli.
Depuis, d’autres expériences ont montré que l’ail pouvait agir aussi sur d’autres saletés de microbes, comme l’helicobacter, le staphylocoque doré et même sur certains virus.
Quelques études ont d’ailleurs démontré que des personnes à qui on donnait un supplément d’ail pendant trois mois, en hiver, avaient moins de rhumes que ceux qui avaient avalé un placebo.
L’ail et la mauvaise haleine
Elle est due à un des composés (l’allyl méthyl sulfide) de la fameuse allicine, dispensatrice des nombreux bienfaits de l’ail, mais aussi responsable de son odeur. L’allicine se répand partout dans l’organisme mais ce composé s’évacue non seulement dans l’haleine (l’air expiré) mais aussi dans la sueur et même dans les urines.
Il y en a peu dans l’ail frais. Il se concentre ensuite dans le germe : il suffit, lorsque vous épluchez une gousse d’ail, de l’enlever, pour limiter les dégâts.
Cela dit, cette mauvaise haleine que vous redoutez ne se manifeste que lorsque vous mangez une grande quantité d’ail. Une seule gousse n’a pas grand effet.
Combien faut-il en consommer ?
Au minimum, 1 gousse par jour, soit 7 gousses dans la semaine, ce qui n’est vraiment pas difficile.
2 à 3 gousses, c’est encore mieux et pas vraiment difficile non plus.
Comment le consommer ?
- En chemise (non épluché) : dans le plat autour d’un poulet ou d’un rôti. Vous écrasez les gousses ensuite, vous éliminez les peaux et vous avez une sympathique purée d’ail qui transforme le jus de votre rôti.
- Entier et épluché : dans des légumes mitonnés à la cocotte, dans une soupe.
- Haché, pilé, mixé : dans des pâtes, du riz ou une autre céréale comme le quinoa ou le millet, dans des salades. En aïoli (monté avec de l’huile d’olive comme une mayonnaise). En beurre composé (mélangé avec du beurre et parfois du persil haché).
Mais vous pouvez aussi cuisiner l’aigo boulido, cette soupe d’ail parfumée à la sauge qui est une spécialité provençale, bénéfique et économique ! Vous faites bouillir une dizaine de gousses d’ail dans 1 litre d’eau. Vous laissez infuser en ajoutant la sauge. Vous versez sur des croûtons de pain grillés et vous ajoutez du parmesan râpé.
Publié dans :
Ail