CRB : Michel «Nous axons notre préparation sur les attaquants»

A la sortie des vestiaires, nous avons approché Alain Michel pour lui poser la question concernant l’inefficacité de sa ligne d’attaque à l’approche du rendez-vous face au MOB :  «Nous basons un peu notre préparation sur eux (les attaquants). A la fin de la séance nous avons organisé un travail pour les attaquants en les séparant des défenseurs afin qu’ils se retrouvent plus souvent devant les buts et par la même occasion retrouvent quelques sensations. L’après-midi sera aussi axé sur le jeu offensif avec quelques exercices de base et d’autres d’attaques rapides. Nous savons que le MOB, en jouant chez lui, sera dans l’obligation de faire le jeu, alors, de notre côté, on jouera avec un bon bloc en essayant de les déstabiliser sur des accélérations.»
«Ils consomment beaucoup d’énergie dans le bloc défensif»
Pour expliquer l’inexistence de sa ligne d’attaque depuis déjà quelques semaines, Michel parlera des efforts fournis par ces mêmes joueurs pour contribuer au bloc défensif : «Quand on parle d’inefficacité de l’attaque ou de fébrilité en défense cela ne concerne pas seulement les compartiments mais tout le groupe. Si on défend bien depuis quelques matches cela n’est pas dû à la défense seulement, mais aussi aux attaquants qui se montrent très généreux à constituer le bloc défensif. Ils sont tous dans l’esprit général de l’équipe c’est-à-dire qu’ils ne sont pas là à attendre la balle en attaque mais fournissent beaucoup d’effort dans la récupération. Après, cela pourrait leur consommer un peu d’énergie dans leur rôle offensif, mais jusque-là ça marche assez bien. Nous gagnons nos matches sur l’effort même si cela pourrait être perçu comme n’étant pas le football le plus attirant.»

«Il ne faut pas les accabler »
Même s’il est le premier à s’inquiéter du manque de réalisme de ses attaquants, Michel se montrera comme toujours très protecteur envers ses joueurs : «Il faut rester sur nos équilibres collectifs. C’est-à-dire ne pas montrer l’attaque ni la défense du doigt quand l’équipe ne marque pas. Il faut savoir qu’un attaquant c’est de la confiance. Notre travail est de lui faire savoir quand ça ne va pas bien mais l’accabler ne servira personne. Ni lui, car il s’enfoncera dans le doute, ni l’équipe d’ailleurs.»

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