Auteur :
Samir K./Lamine B.
lundi 17 novembre 2014 19:26
Dans un entretien à cœur ouvert, le président du CSC, Omar Bentoubal dévoile certaines choses qui font la vie de son équipe et de son club, notamment celle liée à son salaire où chacun allait à sa spéculation, et aussi la nomination de l’entraineur Belhout qui avait suscité pas mal d’interrogations parmi les supporters.
«On a choisi Belhout pour plusieurs raisons, et je sais ce que je fais»
Le premier responsable de la maison clubiste a révélé que le choix porté sur l’entraineur Belhout a été étudié minutieusement et d’une manière rationnelle. A ce propos, il nous dira : «Les véritables supporters clubistes nous font confiance et n’ont jamais songé à nous demander des comptes dans le cas actuel, et tout le monde sait que nous ne sommes qu’au début. On connait bien notre travail et notre choix s’est porté sur Rachid Belhout pour plusieurs raisons, notamment celle qui fait qu’il connait bien la maison et qu’il possède beaucoup de chances pour la réussite. Personne ne peut nous enseigner notre travail, d’autant plus que nous savons ce que nous voulons.»
«Ceux qui propagent des mensonges au sujet de la maladie de Belhout ont des buts malveillants»
Certaines personnes malveillantes répandent des mensonges au sujet de la maladie de Belhout à des buts de déstabilisation. «On savait à l’avance que certaines personnes allaient bouger et réagir au sujet de la venue de Belhout, et qu’ils allaient contrarier nos plans et nous mettre des bâtons dans les roues en diffusant beaucoup de mensonges tels que Belhout est malade. En tant que président, je vous confirme que Belhout jouit d’une santé irréprochable et vous allez le découvrir incessamment quand il prendra ses fonctions.»
«Je barrerai la route à ceux qui seront tentés de toucher à la stabilité de l’équipe»
Le boss clubiste se dit prêt à barrer la route à tous celui qui tentera de toucher à la stabilité de l’équipe : «Je connais tous ceux qui sont contre les intérêts du CSC. Et en ma qualité de premier responsable de ce club, je vais tout mettre en œuvre pour leur barrer la route et les empêcher de nuire à l’équipe et arriver à leurs buts macabres. Laissez-nous travailler et vous allez voir ce qu’on est capables de réaliser en fin de saison. Ces gens là, savent que je vais réussir et ils préfèrent nager dans des eaux troubles plutôt que de me voir réussir avec mon équipe.»
«Il y a ceux qui ont échoué et qui ne peuvent concevoir le fait que je vais réussir»
Et dans ce même registre, Omar Bentoubal affirme qu’il existe des personnes à Constantine qui ne veulent pas qu’il réussisse. Et ils espèrent qu’il échoue dans sa mission pour ne pas ressentir leurs amers échecs. «Il existe des personnes qui auront de l’amertume en pensant que moi je vais réussir la où eux ils ont échoué. Ils sont allés jusqu’à colporter beaucoup de mensonges sur ma personne. Ils ont répandus des propos qui dépassent l’entendement, cela démontre leurs mauvaises intentions.»
«Mon salaire s’élève à 14 millions 400 mille centimes»
Particulièrement remonté, le président Bentoubal s’éleva contre ceux qui ont spéculé sur le montant de son salaire mensuel, lequel il avait dit que un salaire de cadre des plus correct et que sa famille n’en profite même pas. «Il y a aussi ceux qui propagent et diffusent de fausses informations, disant que je perçois un salaire mensuel très élevé par rapport au travail que je fourni. En réalité en tant que directeur général de la SSPA/CSC, je perçois un salaire mensuel de 14 millions et 400 mille centimes dont la plus grande partie est versée pour les différents déplacements de l’équipe et le reste pour des choses particulières liées toujours à l’équipe. J’ai accepté cette mission par amour au club et non pas pour l’argent. Et je voudrais ajouter autre chose aussi, ma famille ne profite d’aucun centime de ce salaire.»
«Je suis prêt à céder ma place à un autre à condition qu’il vienne par amour au club»
Bentoubal a révélé qu’il est prêt à quitter son poste et le céder à quelqu’un d’autre, sous la condition que ce dernier ne soit pas animé de mauvaises intentions avides et portera le CSC dans son cœur. «Moi, j’ai accepté la mission d’être à la tête de la direction du CSC, non pas par cupidité mais par amour a mon club de toujours. A ce titre, je suis prêt à céder ma place à un autre qui sera capable de mener à bien cette mission, mais à condition qu’il ne vienne pas par désir de se faire de l’argent sur le dos du club. Parce qu’il existe beaucoup de personnes qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels.»
«On réussira en fin de saison n’en déplaise à certains»
Bentoubal affiche une grande confiance dans la capacité de son équipe à pouvoir atteindre les objectifs tracés en début de saison. «Nous ne sommes qu’en début de saison et l’équipe est classée en quatrième position avec seulement trois points d’écart sur le leader. J’ai confiance en la composante de notre équipe ainsi que l’entraineur que nous venons de recruter. Nous allons atteindre nos objectifs qui consistent à ce que nous jouions le podium ou une place en finale de Coupe d’Algérie. Je voudrais ajouter un mot : laissez-nous travailler tranquillement et venez nous demander des comptes en fin de saison.»
«Ceux qui déclarent que je n’ai pas la capacité de gérer, qu’ils regardent mon passé professionnel»
Et pour conclure son entretien, le premier responsable du club a mis l’accent sur le fait que certains déclarent qu’il ne possède ni la capacité, ni l’expérience pour gérer un club de football. «A ceux qui disent que je n’ai pas d’expérience dans la gestion, qu’ils reviennent un petit peu en arrière et regardent mon passé professionnel, j’ai été responsable à plusieurs niveaux quand j’étais militaire et j’ai réussi dans toutes les missions de responsabilités que j’avais eues à entreprendre, c’est ainsi que cette mission de mener le CSC n’est pas quelque chose qui n’est pas en mon pouvoir, notamment par le fait que je connais bien la maison en étant un supporter avant d’être un responsable.»
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