Auteur :
W.A.
samedi 25 octobre 2014 18:06
C’est la débandade! Depuis le départ d’Hugo Broos que les supporters regrettent déjà, la JSK n’a plus retrouvé sa vitesse de croisière. La formation kabyle qui pourtant a bien débuté la saison sous la houlette du Belge, s’est retrouvée en l’espace de trois matchs au milieu de tableau. Trois défaites consécutives, une première ! Après l’échec concédé à domicile face à la JS Saoura, les supporters croyaient que ce n’était qu’un accident et que les joueurs se ressaisiraient face au MCEE. Malheureusement, l’équipe fonce droit dans le mur. En effet, la défaite de vendredi soir face à l’ASMO en est une preuve. Personne n’aurait misé sur une défaite de la JSK après tout ce qui s’est passé lors des deux précédentes rencontres. Et oui ! Le club phare du Djurdjura est désormais incapable de relever la tête et gagner la moindre partie. Qui est le responsable ? La direction ? Les joueurs ? La responsabilité est partagée et chacun doit assumer ses responsabilités. A commencer par les responsables du club qui doivent dorénavant et au plus vite réagir pour faciliter la tâche à Ciccolini qui a accepté de travailler à la JSK malgré ce que le club endure depuis quelques temps (huis clos et suspension de la CAF). Du coup, on doit le soutenir et l’aider à redresser la barre. Toutefois, il est temps de frapper avec une main de fer et d’instaurer une discipline pour les joueurs. Ces derniers qui touchent des salaires faramineux ne sont même pas capables d’honorer leurs engagements et fournir des efforts sur le terrain. Face à l’ASMO, on avait l’impression de voir un match de quartier. Aucune discipline sur le terrain, aucun effort et pire, aucune volonté. On avait l’impression qu’ils ont été forcés à jouer ce match. La JSK est plus grande, celui qui ne veut pas jouer, n’a qu’à rester chez lui.
L’ambiance dans le groupe est absente
A la JSK, on ne rigole pas ! Les joueurs ne s’entendent pas parfaitement bien entre eux. L’ambiance est absente depuis quelques temps. Certes, c’était difficile pour eux de retrouver leurs sensations après le tragique décès d’Ebossé, mais ce n’est pas une raison. Avec Broos, l’équipe commençait à gagner et à retrouver la vitesse de croisière. Aujourd’hui, tout a été démoli. Le nouvel entraîneur va désormais reconstruire à nouveau. Mais les observateurs se demandent : est-ce qu’il pourra réussir sa mission ? Les joueurs faut-il le dire, n’ont plus la tête à la JSK. A chaque rencontre, on a l’impression qu’ils jouent sans aucune motivation. Où va la JSK. Les supporters sont tristes messieurs les responsables.
Le départ de Broos a compliqué la tâche
Aujourd’hui, on fait déjà un premier bilan. Depuis le départ d’Hugo Broos, la JSK qui occupait la première place du classement, a perdu trois matchs consécutifs soit 9 points. De l’avis de tous, la formation kabyle aurait été meilleure aujourd’hui si le Belge était resté car depuis sa démission, les joueurs n’ont plus le goût de jouer au football. Malheureusement, c’est la JSK qui paie les pots cassés.
Le staff technique s’en lave les mains
Même si le staff technique possède une part de responsabilité dans les échecs enregistrés depuis quelques temps, il est difficile de les blâmer. L’entraîneur Mourad Karouf a pris l’équipe à un moment très difficile et c’était prévisible que ça ne marcherait pas pour lui. Les joueurs n’ont plus le moral ni la volonté de jouer. D’ailleurs, à la fin de la rencontre, l’entraîneur kabyle a avoué que les joueurs souffrent d’un grand problème sur le plan mental avant de souhaiter bon courage à Ciccolini.
Une anarchie totale sur le terrain
Dès le coup d’envoi du match, les joueurs n’étaient pas du tout concentrés. Pour preuve, malgré les occasions créées, aucune d’entre elles n’a été mise dedans. Les coéquipiers de Benlameri perdaient trop de balles au milieu du terrain. Ils jouaient sans aucune concentration. Avec une anarchie dans le jeu, on ne parviendra jamais à réaliser de bons résultats.
Mekkaoui ailier gauche, une plaisanterie !
Ce qu’il faut reprocher au staff technique, c’est le fait de mettre Mekkaoui ailier gauche. L’ancien joueur du CS Constantine a toujours brillé dans son poste d’arrière gauche. Dernièrement, on l’oblige à jouer sur l’aile pour pouvoir mettre soit Khiat soit Benamara à son poste habituel. Une décision qui n’a ramenée aucun plus à la JSK. Au contraire, avec cette tactique, l’équipe perd un joueur qui serait utile en attaque à l’image de Ferguene ou Khoudja. Ce qui est certain, c’est que Ciccolini qui a supervisé convenablement le match ne refera jamais ces erreurs.
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