NAHD : Est-ce le déclic ?

Les Sang et Or ont mis fin vendredi dernier au signe indien suite à leur précieux succès face au CRB. En effet, le NAHD a enregistré sa première victoire de la saison après quatre revers et deux nuls. Cela fait plus de deux mois que les Husseindéens n’ont pas réussi une telle performance et n’ont fait que prolonger leur série de ratages. Plus, il a fallu attendre la venue du CRB et changer de domiciliation pour réussir le décollage. Les coéquipiers de Nouri Ouznadji, auteur du but victorieux, ont réussi d’une pierre deux coups : remporter la première victoire et prendre leur revanche sur l’ennemi éternel, notamment après tout ce qui s’est passé à cause des gradins. Est-ce le déclic ? S’interrogent certains, notamment les plus pessimistes du club. Si on revient au match contre le Chabab, le premier constat qu’on peut établir, c’est que le NAHD avait concrétisé cette fois-ci sa domination pour assurer l’essentiel ; et sur le plan rendement, c’est peut-être le match référence. L’équipe recouvre son équilibre et les joueurs retrouvent la confiance et c’est le plus important pour une formation qui peine à démarrer. Le Nasria s’est très bien racheté, en attendant la confirmation dans moins d’une semaine face à l’USMA.
L’attaque retrouve le circuit
Le retour en force de certains joueurs nahdistes semble avoir fait beaucoup de bien à la ligne offensive du Nasria, puisque l’ensemble des joueurs qui évoluent dans ce compartiment ont eu un très bon rendement lors du derby contre le Chabab, ce qui est de bon augure en prévision de la suite du championnat. En effet, le duo Ouznadji-Benyahia a été très incisif et efficace et a pesé sur la défense belouizdadie. Dans l’ensemble, les deux formations ont présenté une démonstration moyenne et qui ne reflète guère leur position au classement général. Les choses se sont améliorées en seconde mi-temps, notamment pour les Husseindéens qui y ont cru jusqu’au bout. À partir de là, les éléments qui évoluent dans le compartiment offensif ont eu tous une prestation honorable au cours de cet ultime test à l’issue duquel on peut dire que le NAHD dispose d’une attaque qui peut aisément faire des étincelles lors des prochains matchs du championnat. Ce qui est sûr, c’est que l’attaque a retrouvé son équilibre après un long mutisme, ce qui rassure les supporters sang et or qui, contrairement aux précédentes rencontres, se sont déplacés en force pour prêter main-forte à leur formation. Eux, qui boycottent leur team.
Enfin, la défense n’a pas encaissé !
Si l’attaque du Nasria a bien carburé lors de ce duel très attendu contre le CRB, la défense a gagné ses galons vendredi dans la mesure où ce compartiment était auparavant le maillon faible de l’équipe après l’attaque. Les arrières latéraux se sont bien débrouillés, à l’image d’Oussama Khellaf. Ce dernier a très bien assuré ses gardes et confirme son statut de titulaire indiscutable. En revanche, la charnière centrale a subi un lifting, puisque le coach Azzedine Aït Djoudi avait incorporé, pour la première fois cette saison, le duo Guebli-Herida dans l’axe. Le coach du Nasria a tenu à chambouler sa défense, surtout que cette dernière n’avait pas bien tenu son rôle lors des premiers matches du championnat. Le retour de Mohamed Herida après une longue convalescence semble avoir donné beaucoup plus d’assurance au secteur défensif.
Un milieu combatif
Pour la première fois, le staff technique a confié la récupération au duo Abdeslam-Aliouane. Dans un match qui a connu un énorme engagement physique, Aït Djoudi avait vu juste. En plus, dans ce genre de confrontation, l’expérience est un facteur non négligeable, et pour sortir vainqueur, il faut surtout gagner la bataille du milieu. Abdeslam et Aliouane ont bien tenu leur rôle grâce à leur combativité mais aussi leur expérience. C’est avec cette hargne et cet engagement qu’on peut arracher les victoires, que ce soit à domicile ou à l’extérieur.
Kadri, l’homme de la situation
La désignation du délégué Rabah Kadri pour organiser et maîtriser la main courante a été judicieuse. En dépit de la pression et l’engagement «dépassés» de certains éléments sur le terrain, l’ancien président de la Ligue de Tizi Ouzou a été excellent et a su absorber l’énervement de certains gens assis sur le banc de touche. Avec son capital expérience et son esprit communicatif, Rabah Kadri a bien maîtrisé son sujet. Honoré à maintes reprises par les membres du Bureau fédéral, Rabah Kadri gère bien la main courante et surtout l’attitude des deux bancs.
 

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