Mana : «Les choses vont très mal au CSA, vous en êtes le principal responsable de cette situation Monsieur Laïb»

Après un long silence qui aura duré plusieurs mois, Abdelkader Mana, l’ancien président de l’USMMC et de l’USMH, a décidé de sortir de son mutisme pour saisir par courrier Mohamed Laïb, l’ex-président du CSA et actuel président du conseil d’administration de la SSPA. Dans la lettre dont nous détenons une copie, le président revendique la tenue en urgence d’une assemblée extraordinaire du CSA, afin de mettre un terme à l’anarchie et au désordre qui y règnent depuis plus de deux ans. Joint par nos soins pour plus de détails, l’ancien président de l’USMH nous dira : «En effet, je viens de rédiger une lettre que je dois envoyer à Laïb pour lui faire savoir que les choses vont très mal au CSA. Cette idée d’envoyer une correspondance au président n’est pas une décision personnelle, mais collective. Je peux même vous citer des dizaines de membres de l’AG avec lesquels j’ai discuté et qui sont pour une réorganisation du CSA. Les gens doivent savoir que le CSA est le pilier principal de l’USMH, car c’est grâce à cette structure que la SSPA existe. Cependant, les choses vont très mal et la situation du CSA ne cesse de se dégrader et Laïb en est le principal responsable. Raison pour laquelle nous, en tant que membres de l’AG, sommes dans l’obligation de réagir pour mettre un terme à l’anarchie.»
«Vous devez présenter les bilans de 2011 et 2012 du CSA dans les plus brefs délais et élire un bureau, sinon...»
«Il y a deux ans, Laïb a présenté le bilan de l’année 2010 puis a démissionné. Depuis, il n’a tenu plus aucune AG et pourtant, il est redevable de deux bilans, ceux de 2011 et 2012 et sans lesquels la situation restera toujours bloquée. C’est dire que c’est à cause de lui que les choses traînent. Il doit savoir que l’absence totale des bilans du CSA est une entrave pour la progression du CSA et pour cela, une grande majorité des membres du CSA exigent de lui les deux bilans. Et comme il est règlementairement président par intérim, en raison de l’absence d’un successeur, il doit donc tenir une AG extraordinaire pour clarifier la situation ou tenir une AG élective pour l’élection d’un président et d’un nouveau comité directeur. Ce sera dans l’intérêt du club. Dans le cas contraire, nous allons saisir la tutelle.»
«Depuis deux ans, le CSA est sans président élu et sans bureau»
Prié d’aller au fond de sa pensée et de donner plus de détails sur ce qu’il appelle l’anarchie, Mana nous a déclaré : «Ecoutez, depuis deux ans le CSA est sans président et sans bureau. Le CSA est en situation de blocage à cause de l’absence des bilans de 2011 et 2012. Aucun président ne peut lui succéder à cause de l’absence des bilans.»
«Le président et son bureau élus en 2013 n’ont pas encore l’agrément»
Pour beaucoup de supporters, El Hadi Hamdouche est à la tête du CSA depuis son élection en juillet 2013 : «Je vous dis que le CSA est sans président ni un comité directeur élu, cette élection n’a pas été reconnue faute de bilans financiers de 2011 et 2012», dira Mana ajoutant avec conviction que Laïb, malgré sa démission il y a deux ans, reste toujours le premier responsable du C SA. «Laïb est certes démissionnaire du CSA depuis 2012. Comme il n’y a pas eu un successeur, faute de bilans, il continue à assurer l’intérim. Maintenant, vous dites qu’il ya eu l’élection d’un président en 2013 et moi je vous réponds que cette élection a été rejetée par la DRAG et celui qui prétend être le président légitime qu’il apporte ses preuves pour me contrarier. Dans ce cas, il doit se manifester avec les documents et commencera ses activités.»
 

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