Auteur :
Amine L.
mercredi 27 août 2014 18:59
Apparemment, au Mouloudia d’Oran les trêves n’ont jamais été bonnes à prendre. Cherif El moi ou en entraîneur soucieux redoute que cette trêve soit une source de démotivation pour son équipe. Il faut dire que l’entraîneur a déjà commencé à sentir une certaine nonchalance de la part de quelques éléments. Avant-hier, le coach a décidé de hausser le ton et discuter à bâtons rompus avec ses poulains.
Des joueurs se sentent en vacances
Les deux jours qui ont suivi l’annonce du report du championnat ont été révélateurs pour l’entraîneur Cherif El Ouazzani, qui a commencé à recenser les absences. Le coach a compté l’absence de huit joueurs avant-hier pour diverses raisons. Pour lui, il est clair que les joueurs veulent profiter au maximum de cette trêve pour passer des vacances à Oran au lieu de venir travailler. Très remonté contre les absents, le coach a haussé le ton demandant des explications à ceux qui ont séché l’entraînement.
Pas de stage bloqué
L’autre raison qui fait peur à l’entraîneur du Mouloudia au cours de cette trêve sera la monotonie de l’entraînement en l’absence des matchs amicaux et aussi d’un stage bloqué. Il faut dire que les dirigeants du club se montrent désintéressés à l’idée de programmer un mini- stage d’au moins une semaine que ce soit à Oran ou dans la région de l’Ouest. D’ailleurs, le staff technique qui devra se réunir incessamment avec les dirigeants du club, ne va pas insister sur ce point. Le fait de s’entraîner quotidiennement risque de pousser les joueurs à s’absenter, surtout que l’on sait que certains d’entre eux ne risquent rien du moment qu’ils n’ont pas signé de règlement intérieur.
L’absence de moyens pédagogiques et de récupération
Outre la non-tenue d’un stage bloqué, Cherif El Ouazzani déplore l’absence de moyens pédagogiques comme les accessoires de travail ainsi que le bassin et le sauna au stade. Le coach risque en effet de produire les mêmes séances d’entraînement à partir de la semaine prochaine. Chose qui va certainement ennuyer les joueurs et les pousser à sécher les entraînements.
L’éclipse des dirigeants
Cherif El Ouazzani sent également que les dirigeants ne lui donnent aucun coup de main. Ces derniers sont plutôt du côté du président et n’hésiteront pas à le faire montrer au coach si jamais un différend opposait les deux bords. L’entraîneur sait mieux que quiconque que les responsables oranais défendront les joueurs, si jamais il déplorera le comportement de certains indisciplinés surtout ceux qui ont été recrutés cet été. Le coach souhaite que les dirigeants suivent de plus près l’entraînement et appliquent le règlement intérieur, au cas où un joueur est l’auteur d’un écart disciplinaire.
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Cherif El Ouazzani