Auteur :
H.R.
samedi 23 août 2014 21:06
Nous avions annoncé au cours d’une de nos précédentes livraisons que Rabah Saâdane ne serait pas le directeur technique des sélections jeunes. L’ex-sélectionneur national n’a pas trouvé d’accord avec la FAF pour collaborer avec l’instance fédérale de nouveau. Au cours de son passage à la Radio nationale, le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, avait annoncé qu’un problème financier a fait que Saâdane ne serait pas à la FAF. Mais, selon nos investigations, ce n’est pas uniquement ce problème financier qui a empêché la FAF et Saâdane de collaborer à nouveau.
Saâdane a exigé un salaire de 50 millions, jugé trop élevé par Raouraoua
Tout d’abord, le volet financier est une première raison derrière l’échec des pourparlers. Rabah Saâdane a exigé un salaire jugé trop élevé par le président de la Fédération algérienne de football. Selon une source crédible, l’ex-sélectionneur national aux trois qualifications en Coupe du monde aurait demandé un salaire de 50 millions de centimes par mois. Une somme que Mohamed Raouraoua a jugée élevée, selon une source crédible. Le président de la FAF a estimé selon les mêmes échos que pour occuper le poste de directeur technique des sélections jeunes notamment les U17 et les U20, un salaire de 50 millions est trop élevé. Pour sa part, Rabah Saâdane a décidé de ne pas revoir ses conditions financières à la baisse.
L’ex-sélectionneur a voulu avoir des prérogatives plus élargies
La seconde raison, c’est que Rabah Saâdane voulait avoir des prérogatives au sein de la Fédération plus élargies. Il voulait en effet installer une DTN bis en parallèle pour gérer les sélections nationales jeunes à savoir les moins de 17 ans et les moins de 20 ans. Saâdane voulait ramener toute une équipe composée de techniciens pour travailler avec lui. Cette demande de Saâdane a été rejetée en bloc par le président de la FAF.
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Rabah Saâdane
Raouraoua.