Auteur :
Nacer-Eddine RATNI
jeudi 07 août 2014 17:42
Votre transfert à l’USMH n’a pu se concrétiser. Peut-on en connaître les raisons ?
Les raisons sont simples. Après la fin de la saison 2013-20214, je suis rentré au pays pour rendre visite à ma famille. J’ai rencontré des problèmes que je devais résoudre avant mon retour en Algérie. Cela m’a pris malheureusement beaucoup de temps.
Pourquoi avoir attendu jusqu’à la date butoir des transferts pour rentrer en Algérie ?
Comme vous devez le savoir, au Mali, la situation n’est pas stable. J’étais coincé entre l’idée d’abandonner ma famille et rentrer rapidement en Algérie ou alors rester là-bas pour mettre à l’abri ma famille. J’ai dû choisir la seconde option. Ce retard a poussé mon employeur à recruter un autre joueur étranger à ma place.
Vous auriez pu rempiler à la JSS, même s’il restait quelques heures avant la clôture du mercato estival, non ?
Le 31 juillet à 14h30, alors que je venais de remettre les pieds à Bechar, mon ancien club la JSS avait déjà engagé un autre joueur étranger à l’approche de la période de la clôture de la période des transferts. L’administration de la JSS m’a alors contacté pour me signifier ma libération. Aussitôt, des contacts par téléphone ont été entrepris avec le club harrachi et qui ont abouti à un accord de principe pour mon recrutement.
Finalement, cela n’a pu se concrétiser…
Malheureusement, cela n’a pu se concrétiser, faute de temps pour la remise des documents administratifs, étant donné qu’il m’était impossible d’arriver à Alger avant le 1er août à 2 heures du matin, pour avoir fait le trajet par route.
Donc vous devez attendre jusqu’au mercato hivernal…
J’espère éviter cela, car cette situation me pénalisera tant sur le plan sportif que financier, car je resterai inactif pendant six mois et donc je ne pourrai pas être payé, alors que je dois subvenir aux besoins de ma famille qui est au Mali.
C’est dire qu’il ne vous reste aucune autre option…
Non, le règlement donne droit au président de la FAF de trancher concernant certains cas exceptionnels. C’est pourquoi, j’ai décidé de saisir Raouraoua qui a le droit d’user de son pouvoir de premier responsable de l’instance suprême, pour m’accorder une dérogation qui me permettra de signer un contrat professionnel à l’USMH et ce, pour des raisons humanitaires et sociales vu la situation qui prévaut dans la région du Sahel limitrophe avec l’Algérie, ce pays frère limitrophe qui accorde un grand intérêt à la paix et à la stabilité de mon pays. En tout cas, Raouraoua demeure mon dernier espoir.
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