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jeudi 21 août 2014 14:00
"Quand vous avez dit 'non' une fois vous devez continuer. Et s’il n’y avait pas eu cette enquête fédérale, je dirais sans doute 'non' avec la même conviction et le même ton qu’avant. Mais le secret a été levé". Lance Armstrong ne peut être plus clair. Sans cette enquête fédérale, le septuple vainqueur déchu du Tour de France aurait continué à nier l’utilisation de produits dopants. Mais la parjure –mentir sous serment devant la justice- est lourdement punie aux Etats-Unis, allant jusqu’à 5 ans de prison. Poursuivi par le Gouvernement Fédéral des Etats-Unis, accusé d’avoir gagné de l’argent sur le dos des sponsors de l’US Postal, le Texan se montre confiant : "Nous allons gagner. Je ne pense pas qu’on puisse soutenir que l’US Postal ait subi un préjudice. Ils ont gagné beaucoup d’argent et ont eu ce pour quoi ils se sont engagés. J’ai travaillé comme un fou pour eux et j’en suis fier" comme rapporté par sport. Il y un an et demi, le 17 janvier 2013, l’Américain s’était déjà longuement confié sur le canapé d’Oprah Winfrey, avouant sans tabou avoir eu recours à des pratiques dopantes. Mercredi, l’ancien coureur de l’US Postal (1998-2004) n’a souhaité mettre la faute sur personne, si ce n’est lui-même: "Je suis un grand garçon, j’ai pris mes propres décisions. Je ne vais accuser personne. Personne ne m’a forcé ou ne m’a intimidé. Je ne vais pas dire 'ce n’est pas de ma faute'" avant d’ajouter, à propos de deux anciens coéquipiers à lui : "A bien des égards, je ne suis pas différent de Tyler Hamilton ou Floyd Landis. Nous étions simplement indépendants".
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Armstrong.