Bentaleb : «Attention, il n’y a pas que la Belgique dans notre groupe !»

Nabil Bentaleb est conscient que cette période de préparation est primordiale pour s’assurer un bon parcours en Coupe du monde. Il assure que, pour l’heure, tout se déroule parfaitement bien et que les deux matchs amicaux à venir aideront l’équipe à se situer davantage avant le voyage pour le Brésil.

Comment se déroule la préparation jusque-là ?
Elle se passe très bien. Tout le monde est concentré sur le terrain et sur le travail. L’ambiance est excellente au sein du groupe et il faudra bien nous préparer pour les matchs amicaux qui vont venir.
Vous avez intégré la sélection nationale il y a trois mois, à l’occasion du match amical face à la Slovénie. Peut-on dire que, maintenant, vous vous êtes fondu dans le groupe ?
Oui, j’ai été bien accueilli par tout le monde en mars et même maintenant, je ne manque de rien. Tout se passe bien. On forme tous ensemble une famille.
Après avoir enchaîné plusieurs matchs avec votre club de Tottenham, la fin de saison fut un peu compliquée pour vous, puisqu’on ne vous voyait plus sur le terrain en Premier League. Pourquoi cela ?
Je ne pourrais vous le dire. C’est un choix du coach et je l’ai respecté.
Et physiquement, comment vous sentez-vous actuellement ?
Je me sens très bien. J’ai eu une bonne préparation avec le coach et j’espère que tout ira bien d’ici à l’entame de la compétition.
Lors de votre première participation avec la sélection, vous avez laissé une très bonne impression face à la Slovénie. On imagine que vous allez maintenir ce niveau…
C’était bien pour moi d’avoir commencé ainsi avec un bon match. Mais maintenant, il faudra prouver tout ça lors des matchs qui vont venir. En tout cas, je ne lésinerai pas sur les efforts pour apporter ma contribution à l’équipe.
La concurrence  fait rage en sélection, notamment au sein du milieu du terrain. Comment voyez-vous tout ça ?
Tout se passe très bien. Comme partout, les joueurs sont sujets à la concurrence. C’est un facteur très important. L’essentiel, c’est qu’elle soit saine et c’est tant mieux pour tout le monde.
Comment allez-vous appréhender les deux matchs amicaux face à l’Arménie et la Roumanie qui vont arriver ?
Il ne faut surtout pas sous-estimer ces deux équipes. Il y a de bons éléments au sein de ces deux sélections. On aura droit à deux bons tests. Ça va nous permettre de nous situer avant le Mondial.
Pensez-vous qu’un troisième match amical serait nécessaire ?
On saura ça après ces deux matchs qu’on va disputer la semaine prochaine. Mais, personnellement, je crois que deux rencontres, c’est quand même suffisant.
Le sélectionneur national devra sacrifier deux joueurs (dont un gardien). Comment vit le groupe à l’approche de cette décision ?
C’est sûr que ça fait mal de perdre quelqu’un parmi nous, mais c’est ça la loi du football. Il faut rester concentrés jusqu’au bout.
Récemment, votre coéquipier à Tottenham, Emmanuel Adebayor, a dit beaucoup de bien sur vous dans les médias, soulignant même que vous pourriez être la révélation de ce Mondial. Vous en pensez quoi de ces propos ?
Evidemment, je le remercie. Néanmoins ce n’est pas dans la presse que je vais prouver tout ça. Je dois répondre présent sur le terrain.
Ressentez-vous la pression monter à l’approche de cette Coupe du monde ?
Non, pas encore. On est plus concentrés sur nos deux matchs amicaux. Après, ça montera crescendo.
Quelles seront les chances de l’EN lors du prochain Mondial ?
Il ne faut pas se leurrer. On est dans un groupe très difficile. Il y a la Belgique, oui, mais aussi, de grosses équipes comme la Russie ou même la Corée du Sud. Sous-estimer ces deux pays serait une grave erreur.

 

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