Auteur :
Hamza R.
mercredi 04 mai 2016 21:20
Comme indiqué au cours d’une de nos précédentes livraisons, Paulo Bento est devenu une priorité pour la Fédération algérienne de football, afin de succéder à Christian Gourcuff. Le technicien portugais est devenu une priorité pour l’instance fédérale, après le refus de l’Espagnol, Julen Lopetegui, de l’offre algérienne. Ce dernier aurait décliné l’offre de l’Algérie, bien qu’une source de la FAF nous ait révélé il y a quelques jours que le président Mohamed Raouraoua a adressé à Lopetegui en compagnie de Paulo Bento et Walter Mazzarri, une copie d’un contrat type en compagnie de leurs conseillers. Finalement, le quotidien espagnol AS a annoncé que Lopetegui, dont le CV avait beaucoup plu au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’est pas intéressé par cette offre. Cet entraîneur veut avoir un salaire qui dépasse largement les moyens financiers de la Fédération algérienne de football. Et c’est cela qui semble avoir influé carrément sur sa décision. C’est à ce moment là que Paulo Bento est devenu une sérieuse piste pour la FAF sachant surtout qu’il possède le profil que la FAF recherche à travers ses expériences à la tête du Sporting Lisbonne comme entraîneur en chef et les titres qu’il a remportés, ainsi que les quatre ans passés à la tête de la sélection du Portugal. Joint hier par nos soins, l’ancien sélectionneur du Portugal a refusé de s’exprimer au sujet des contacts avec la FAF en déclarant : « Je suis désolé, je ne peux pas m’exprimer dans la presse en ce moment. Pardonnez-moi ». C’est ce que nous a dit Paulo Bento avant que la communication se coupe.
Il aurait reçu des instructions de la FAF
Ainsi, Paulo Bento n’a pas voulu donner le moindre détail sur les contacts avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Pis, il n’a voulu ni confirmer ni infirmer l’information. Selon les connaisseurs des rouages de la Fédération, et notamment Mohamed Raouraoua, pensent que c’est ce dernier qui a ordonné à Paulo Bento de ne pas répondre aux sollicitations de la presse que ce soit algérienne ou même portugaise. C’est ce qu’il avait fait avec les anciens sélectionneurs notamment Vahid Halilhodzic et Christian Gourcuff, qui n’avaient pas répondu aux questions de la presse jusqu’à leur nomination officielle à la tête de la sélection. Du coup, Paulo Bento ne répondra pas à la moindre question sauf s’il est installé officiellement et de ce fait il animera un point de presse pour répondre à toutes les questions. Raouraoua, qui gère à lui seul le dossier du nouvel entraîneur, veut, comme à ses habitudes, travailler dans la discrétion sans qu’il y ait trop de spéculations.
Raouraoua attend une réponse
Le président Mohamed Raouraoua qui a adressé un modèle de contrat à trois entraîneurs, Julen Lopetegui, Walter Mazzarri et Paulo Bento, est toujours dans l’attente de réponse de la part des trois entraîneurs, notamment le Portugais, Paulo Bento. Avec le refus diplomatique de Lopetegui et les exigences financières très élevées de l’Italien, Walter Mazzarri, Raouraoua attend de pied ferme la réponse de Bento pour conclure avec lui.
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