Auteur :
Hamza R.
dimanche 12 avril 2015 21:49
Selon les connaisseurs du milieu footballistique en Algérie, l’on se dirige droit vers un clash entre le ministre des Sports, le professeur Mohamed Tahmi, et le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. Déjà, les récentes déclarations du ministre samedi en conférence de presse à Alger n’ont pas été du goût de Mohamed Raouraoua. Ce dernier était en colère et n’a pas apprécié les propos de Tahmi qui le tenait comme un des responsables de l’échec de la candidature de l’Algérie. Alors que les rapports étaient très tendus entre Mohamed Raouraoua et le prédécesseur de Mohamed Tahmi, Hachemi Djiar, le président de la FAF risque aussi de voir ses relations avec Tahmi se détériorer. Par ailleurs, on ignore si les deux hommes se sont parlés au téléphone pour s’expliquer ou non.
Le problème est que le dossier a été mal présenté
Selon les informations en notre possession, le dossier algérien a été mal exposé au jury de la Confédération africaine de football, à Addis Abeba en septembre dernier. C’est là où les choses auraient carrément basculé en faveur du Gabon, surtout après les nombreuses démarches entreprises par le président de la République gabonaise en personne, Ali Bongo. Ce dernier avait lui-même le dossier en main, au moment où les responsables algériens se sont contentés du rôle de spectateur. Une source proche de Raouraoua évoque : «Au Gabon, c’est Ali Bongo lui-même qui a pris les choses en main. Je pense que Raouraoua n’a pas le même poids qu’un président de République, même si c’est un membre très influent au
Pour Raouraoua, l’organisation de la CAN fait partie des prérogatives des autorités et non de la FAF
Selon toujours notre source d’information proche de Raouraoua, l’organisation de la CAN est du ressort des autorités algériennes et non pas celui de la FAF : «L’organisation de la CAN, ce n’est pas la FAF, ce sont les autorités. Il y a des engagements de l’Etat et non pas celle de la fédération. Cette dernière suit le dossier, c’est tout. Le gros, c’est le ministère des Sports qui donne les garanties.» Une déclaration assez logique puisque le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, s’était rendu lui-même à Addis Abeba en septembre dernier pour présenter le dossier algérien. En tout cas, le fait d’avoir perdu l’organisation de la CAN n’est pas une catastrophe. Bien au contraire, on pense que c’est une bonne décision car on évitera une humiliation quasi certaine à l’Algérie en cas de débordement comme cela se passe chaque week-end en championnat et n’oublions pas la mort d’Albert Ebossé. Ainsi, le linge va se laver en famille du moins jusqu’en 2025 !
Publié dans :
raouraoua
Mohamed Tahmi
Hachemi Djiar