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lundi 04 octobre 2021 15:00
L’international argentin avait été condamné par la justice espagnole en 2017 pour avoir géré ses droits à l’image via une société écran basée dans un paradis fiscal, au Panama. Les faits remontaient à la période 2011-2013, du temps où Di Maria évoluait au Real Madrid, et le joueur avait dû verser une amende de 2 millions d’euros.
Cette société écran (Sunpex) avait été créée en 2009 sur les conseils de son comptable de l’époque, et Di Maria assure qu’il ne savait pas que cette pratique était égale. Les Pandora Papers révèlent que l’Argentin a continué à utiliser cette structure pour signer des contrats publicitaires lors de son passage Manchester United (2014-2015) et après son arrivée au PSG en 2015, indique La Sexta et Footballa. Par la suite, Di Maria a commencé à gérer ses revenus commerciaux (notamment ses contrats avec Coca-Cola et Adidas) via un compte en Suisse.
« La société (Sunpex) a toujours été déclarée en Angleterre et en France. C’est une stratégie totalement légale, a assuré l’entourage du joueur auprès de l’équipe argentine du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Sunpex détient tous les droits d’image de Di María. De 2015 à nos jours, [le joueur] est assujetti à l’impôt sur le revenu en France. Autrement dit, il paie un impôt pour tout ce qu’il gagne. »
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