MCA: Djabou provoque un scepticisme chez certains fans et observateurs

Rejoignant le Mouloudia du haut de ses 32 bougies, la venue de Djabou laisse certains fans perplexes et même quelques observateurs. Au centre des critiques, l’âge du joueur car certains estiment que Abdelmoumene n’a plus les jambes qui faisaient rêver le peuple algérien et les supporters de l’Entente. Mais on sait qu’au Mouloudia, il y a toujours les mauvaises langues car on a tendance à juger avant même de voir le joueur à l’œuvre. Qu’on le veuille ou pas, Djabou reste une valeur sûre du football national et même s’il n’a pas été étincelant avec l’ESS la saison dernière, il a le talent et le charisme pour faire vibrer à nouveau les Chnaoua et le public du 5-Juillet qui ont été frustrés par les prestations médiocres des Vert et Rouge la saison dernière.      

Abdelmoumen sur les traces de Badji, qui a marqué son passage malgré ses 31 printemps
Chouchou et star du Chabab de Belouizdad, Fayçal Badji était le leader technique d’une équipe qui dominait le championnat. Et voilà qu’en 2004, la direction du Doyen parvient à faire venir Badji au Mouloudia. Un transfert très médiatisé qui a été perçu à l’époque comme une trahison par les supporters du CRB. Agé à cette époque de 31 ans, certaines mauvaises langues avaient décrié ce transfert estimant que la carrière de Badji était derrière lui et que le Mouloudia constituait une voie de garage. Finalement, Fayçal a su faire taire toutes les critiques en mettant tout le monde d’accord car il a poursuivi sa carrière au MCA jusqu’en 2009 avec deux Coupes d’Algérie en 2006 et 2007 plus deux Supercoupe d’Algérie. Badji a disputé 138 matches de Ligue 1 sous la bannière algéroise pour 13 réalisations. La carrière de Djabou pourrait prendre la même trajectoire que celle de Badji avec plus de succès, surtout à deux saisons du centenaire du club. Et ce ne sont certainement pas les exemples qui manquent avec les Metref, Ghazi et bien d’autres qui ont brillé alors qu’ils étaient trentenaires. Karim Ghazi a remporté Dame coupe alors qu’il dépassait les trente-deux printemps. Même cas de figure pour Hocine Metref qui, lui aussi, a été étincelant sous le maillot mouloudéen. L’âge ne constitue nullement un facteur d’échec car on dit bien que c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes.   

L’ex-Sétifien est le meneur de jeu que le club cherche depuis 10 ans
Il faut reconnaitre que depuis le départ de Fayçal Badji, le club n’a plus eu ce meneur de jeu capable de faire briller le collectif mouloudéen. Orphelin d’un véritable maître à jouer de la trempe de Benali ou Badji, le Mouloudia attendait depuis dix ans pour enfin trouver le dépositaire de son jeu. Il y a eu des Sayoud, Mansouri et Bourdim qui ont tenté le pari, mais en vain. Djabou constitue le joueur capable de redonner à ce poste de n° 10 ses lettres de noblesses. C’est en tout cas le sentiment qui prévaut chez les dirigeants, joueurs, staff technique, supporters et même les observateurs.      
 

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