NAHD : L’aventure de Harrag au Nasria tire-t-elle à sa fin ?

Arrivé au Nasria l’été 2017 en provenance de l’USMH, Chamseddine Harrag s’est très vite imposé comme un élément important dans les plans des différents entraineurs qui se sont succédé à la tête de la barre technique. Difficile à gérer, le joueur, qui a manqué plusieurs rencontres importantes cette saison à cause des cartons rouges qu’il a écopés, n’en fait qu’à sa tête et n’hésite pas à sécher également les entraînements sans avoir la peine de donner la moindre explication. A l’instar de l’ancien coach Meziane Ighil qui n’avait pas hésité à le priver de quelques matchs importants, à cause de son manque d’implication, l’entraîneur actuel a décidé lui aussi de ne pas miser sur lui lors de la précédente sortie. C’est dire que l’aventure du milieu de terrain avec les Sang et Or tire à sa fin.

Son comportement irrite les responsables et les supporters
Ce n’est un secret pour personne, Chamseddine Harrag n'a eu besoin que de peu de temps pour réussir à conquérir le cœur des supporters nahdistes, mais ces derniers commencent à s’agacer à cause de son comportement, ce qui est le cas des dirigeants qui en ont marre de ses écarts disciplinaires. Parmi les gros salaires de cette équipe nahdistes, le joueur devra prouver sa bonne foi et donner l’exemple lors des trois dernières journées du championnat s’il souhaite soigner son image auprès de ses supérieurs et espérer ainsi aller jusqu’au bout de son contrat qui ne prendra fin que le mois de juin 2021.    
Il n’est plus indispensable
N’ayant donné aucun signe de vie, après le match de la mise à jour de la 24e  journée du championnat, c’est lors des deux dernières séances qui ont précédé la rencontre contre l’Entente qu’il a réapparu mais Mohamed Lacet avait décidé bien avant de ne pas miser sur lui. C’était donc une occasion pour Laid Ouadji d’enchaîner une nouvelle titularisation et c’est avec Hocine El-Orfi et Faouzi Yaya que l’ancien international olympique avait composé le trio du milieu de terrain. Un trio qui a donné entière satisfaction. Titulaire à part entière cette saison, Chamseddine Harrag n’est désormais plus indispensable surtout  que des éléments tels que Mehdi Ouertani et Nabil Bousmaha étaient sur le banc des remplaçants lors de la précédente empoignade.        
 

Cheurfaoui «Ma blessure n’est qu’un mauvais souvenir»

Victime d’une grave blessure au mois d’avril 2018, ce n’est que samedi dernier que Tarek Cheurfaoui a renoué avec la compétition officielle. Très content de retrouver les terrains, le défenseur central a eu la sympathie de répondre à nos questions. Il est revenu sur sa blessure qui n’est pour lui qu’un mauvais souvenir et d’autres sujets qu’on vous laisse le soin de découvrir.   

Pour commencer, un mot sur le dernier match nul concédé à domicile ?
Contrairement à ce que certains pensent, la rencontre a été très disputée. Malgré l’effet du jeûne et de la chaleur, les 22 acteurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Je pense que le résultat final est plus que logique, la confrontation était équilibrée. Le point que nous avons ajouté à notre actif est très précieux puisqu’il nous a permis d’assurer notre maintien. Maintenant, nous devons mettre cette empoignade aux oubliettes et nous concentrer sur la suite du parcours.  
L’événement contre l’ESS, c’était votre retour à la compétition officielle après plus d’une année d’absence, quel était votre sentiment ?
Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais très content de retrouver de nouveau la compétition officielle. Certes, je n’ai été aligné qu’en toute fin de match, mais j’ai vraiment pris du plaisir de rejouer de nouveau. Dieu merci, ma blessure n’est désormais qu’un mauvais souvenir. Je tiens à remercier mes coéquipiers, les membres du staff technique et les supporters qui m’ont beaucoup encouragé au moment où je m’apprêtais à faire mon entrée.
Revenons brièvement en arrière, comment avez-vous vécu toute cette longue période en étant éloigné des terrains ?
Croyez-moi, c’était des moments vraiment difficiles à vivre. Heureusement que j’ai pu compter sur le soutien des membres de ma famille, des amis et de la direction du Nasria. Sans leur aide, je n’aurais jamais réussi à surmonter cette période compliquée.
Après votre grave blessure, beaucoup ont pensé que vous n’allez pas rejouer dans le haut niveau, un commentaire ?
Personnellement, à aucun moment je n’ai douté. Je connais très bien mes qualités. Je n’étais pas également le premier à avoir contracté une fracture au niveau du tibia. Khoualed, Andréa et beaucoup d’autres joueurs ont eu la même blessure que la mienne et ont tous réussi à retrouver le terrain le plus normalement du monde. J’étais confiant, je savais que ce n’était qu’une question de temps. C’est pour cette raison que je n’ai pas voulu brûler les étapes. J’ai tenu à appliquer le programme des membres du staff médical à la lettre, afin d’éviter une éventuelle rechute.
Le moral gonflé à bloc, votre prochain objectif est de prendre part aux trois derniers matchs du championnat, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr. Je suis un compétiteur. Je vais faire de mon mieux pour prendre part aux dernières journées du championnat. Je vais donner le meilleur de moi-même aux entraînements pour prouver à l’entraîneur que je mérite une place dans l’équipe-type, après c’est à lui de décider.
Même si vous avez été souvent absent cette saison, vous étiez proche de vos camarades, comment expliquez-vous la régression des résultats ces deux derniers mois ?
Je pense que nous avons mal géré notre passage à vide. Ce n’est pas facile de lutter sur trois fronts. Les joueurs étaient très épuisés, physiquement mais aussi psychologiquement, c’est ce qui a permis au doute de s’installer dans notre camp. Nous sommes très déçus pour les supporters, ils ont toujours été à nos côtés. Nous nous sommes donnés à fond pour leur offrir un titre, hélas nous avons failli dans notre mission.   
 

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