Auteur :
Lyès A.
samedi 03 mai 2014 22:35
L’excellent milieu de terrain offensif de la JSK, Samir Aïboud, dont la non-titularisation lors de la finale face au MCA a suscité beaucoup d’interrogations parmi les supporters, a bien voulu briser le silence pour apporter certains éclaircissements. Aïboud, le plus jeune Kabyle porté sur la feuille de match, a bien évidemment rêvé de brandir le trophée, mais il reste optimiste. Il nous dire que ce n’est que partie remise. Entretien !
Deux jours ont passé depuis votre défaite en finale face au MCA ; comment vous portez-vous aujourd’hui ?
Je ne vous cache pas que je suis toujours traumatisé par cette défaite. Sincèrement, on ne méritait pas ce triste sort. On était supérieurs au MCA qui n’a rien montré. Franchement, c’est un échec très difficile à digérer. Mais il faut l’accepter.
Tout le monde a reconnu que la JSK avait les possibilités de tuer le match dans le temps additionnel ; quel est votre avis ?
Exactement, nous avions toutes les possibilités de gagner notre finale dans les quatre-vingt-dix minutes. On a mieux joué que le MCA. Leur unique but leur a été offert. Mes partenaires sur la pelouse sont restés solidaires jusqu’à l’égalisation, et lors de la série des tirs au but, la chance nous a encore tourné le dos. C’est dommage, car on tenait vraiment à gagner cette coupe.
Revenons à vous ; tout le monde vous attendait dans le onze de départ, pourquoi n’avez-vous pas été aligné ?
Oui, c’est vrai que je voulais vraiment jouer cette finale, la première de ma carrière. Mais les gens doivent savoir que la veille du match, j’avais ressenti des douleurs à la cheville. Aussi, l’entraîneur Aït Djoudi a préféré opter pour des joueurs qui ont plus d’expérience que moi dans ce genre de match. Personnellement, je ne lui en veux pas ; je respecte ses choix, c’est lui l’entraîneur en chef.
Donc, vous ne tenez pas rancune au coach, c’est bien cela ?
Pas du tout. Pour moi, Aït Djoudi est un grand entraîneur et il ne voulait pas me griller. Il ne faut pas oublier que c’est grâce à lui que j’ai été lancé cette saison, il m’a toujours prodigué de précieux conseils. Aït Djoudi, Karouf et tous les autres membres du staff, ainsi que les dirigeants m’ont toujours soutenu et encouragé. Je suis encore jeune, je dois travailler davantage et la JSK renouera, inch’Allah, avec d’autres titres.
Vous avez quitté la pelouse en larmes, après la défaite. Qu’est-ce qui vous a le plus affecté ?
La défaite est amère, sachant qu’on avait les moyens de gagner. Aussi, j’ai pleuré pour tous nos supporters qui avaient fait le déplacement à Blida la veille du match. Nos fans ne méritent vraiment pas de rentrer comme ça, déçus, en Kabylie. On est vraiment désolés pour eux, car je reconnais qu’ils ont convenablement joué leur rôle.
Tous les supporters vous soutiennent ; ils ont longuement scandé votre nom à Tchaker. Quel effet cela vous fait ?
Je remercie beaucoup les supporters de la JSK qui sont en train de m’encourager. Je dois leur dire que cela me va droit au cœur et je leur promets que je continuerai à travailler dur pour réussir un bon parcours à la JSK qui est mon club de cœur.
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, vous a dit quelques mots. Peut-on savoir de quoi il s’agissait ?
Je remercie le président de la FAF, Raouraoua, qui m’a encouragé à la fin de la finale. En fait, il m’avait déjà encouragé avec la sélection et avait tenu, cette fois encore, à me consoler après cette grande déception. Il m’a dit que j’avais un bel avenir devant moi. Cela m’a consolé, je l’en remercie vivement.
Maintenant qu’il reste uniquement l’objectif de se qualifier à la LDC ; comment voyez-vous les chances de la JSK de terminer à la deuxième place ?
J’avoue que la défaite en finale ne va pas être facile à digérer. Néanmoins, on doit reprendre le travail et penser à bien terminer notre saison. Il nous reste des matchs de championnat à gérer, on tâchera de les jouer à fond et d’arracher une qualification à la plus prestigieuse compétition continentale.
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