Auteur :
S.B.
lundi 29 septembre 2014 19:44
Ça y est, ils l’ont fait ! Les joueurs de Sétif ont réalisé dimanche dernier l’exploit historique de se qualifier en finale pour la première fois dans les annales de la participation algérienne en Ligue des champions dans sa nouvelle version. Le rêve est enfin concrétisé ! Les Aigles se sont battus à fond, jusqu’au bout. Ils ont cru en leurs chances et ils n’ont, à aucun moment, douté. Cet exploit est dû en grande partie au savoir-faire d'un entraîneur qui s'est dévoué corps et âme à son équipe. Stratégie et coaching payant ont décontenancé Patrice Carteron, l'un des meilleurs entraîneurs du continent et aussi l'un des plus arrogants. En plus de connaître le football sur le bout des doigts, Madoui est un modèle d'éducation de civisme en dehors du terrain.
«Pour entrer dans l'histoire, il faut être exemplaire»
Kheireddine Madoui sait que son équipe n'est qu'à une encablure d'un exploit qui peut permettre au public sétifien et algérien, en général, d'étancher en partie la formidable soif de reconnaissance après des moments difficiles. «Au départ de cette Ligue des champions, mon équipe n'avait rien à perdre et maintenant, nous avons vraiment quelque chose à perdre. Il nous faut nous remettre au travail et mettre en échec une très belle équipe de Vita Club. C'est un moment pour entrer dans l'histoire et pour entrer dans l'histoire, il faut être exemplaire», a souligné le technicien sétifien, toujours dans son rôle.
Hammar-Madoui, le duo gagnant de l'Entente
Si les exploits successifs, dont celui de dimanche dernier à Lubumbashi, sont bien évidemment dus aux prestations des joueurs sur le terrain, force est de constater que les dirigeants et les entraîneurs ont également une part de responsabilité dans la réussite du club. Respectivement entraîneur et président de l'ESS, Hassan Hammar et Kheireddine Madoui, font preuve de la plus grande modestie. Ils nous diront en chœur qu'un club n'existe que par ses joueurs et que l'encadrement n'a qu'un travail d'accompagnement, de remise à niveau et de cohésion à mettre en place.
Hammar : «Ce sont des larmes de joie»
Nous avons voulu savoir auprès de Hassan Hammar ce qu’il a ressenti quand les joueurs ont longuement scandé son nom dans les vestiaires et les larmes qu'il a déversées à ce moment. Le boss sétifien nous dira d'une voix empreinte d'émotion : «Je ne vous cache pas qu'à ce moment, l'émotion était à son comble. Ces larmes étaient des larmes de joie. Il n’y a pas meilleur juge que les joueurs car ils viennent de toutes les classes sociales et il est rare et difficile de faire l’unanimité dans ce cas.»
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Hassan Hammar